mercredi 31 août 2016

Cul-de-Sac

Acte I

A la fin des années 90, où la copie des films faisait rage et l'encodage débutait, je gravais tout et n'importe quoi comme un collectionneur insatisfait ne s'attachant pas nécessairement à ce qu'il possédait. Je me souviens notamment de "Bienvenue à Woop Woop", un film australien dont je ne me souviens même pas de la fin, probablement parce que je ne suis pas allé au bout, tant il m'avait mis mal à l'aise: l'histoire d'un type, qui, par un gros concours de circonstance se retrouve piégé dans le trou du cul du monde, à savoir une ville oubliée dans le bush australien. Ici ne s'applique pas la loi australienne, mais la loi de Woop Woop et surtout on ne quitte pas Woop Woop!


Acte II

Pourquoi ma sœur en est venue à parler de Douglas Kennedy, je ne m'en souviens plus, toujours est-il que s'il est un de ses auteurs de référence, il ne me disait absolument rien! Ayant eu le sentiment d'être passé à côté de quelque chose avec cette phrase qui résonne dans la tète "Comment! tu ne connais pas!!!", je me suis fait prêter illico "Piège Nuptial" connu sous un autre titre "Cul-de-sac"; en lisant le 4ème de couverture, l'histoire avait quelque chose de familier: un journaliste américain part à l'aventure à bord d'un camping car dans le bush australien. Sa route croise une indigène et, s'il en profite un moment, il se retrouve drogué, marié, enfermé dans la ville de Wollanup, ville fantôme, ville disparue, ville oubliée. Cette fois-ci, impossible de lâcher le livre: comment va-t-il s'en sortir, ou plutôt va-t-il s'en sortir...

Acte III

Certes, il n'est surement pas aussi abouti que "Misery" (difficile de croire de Rob Reiner fit un an plus tôt, "Quand Harry rencontre Sally") ni aussi flippant mais maintenant je reverrai bien "Bienvenue à Woop Woop".