Pour des raisons professionnelles, je me rends régulièrement
à Rennes et, pour des raisons pratiques, prends régulièrement le train à Marne
la Vallée pour rejoindre la capitale de Bretagne. Pourquoi choisir cette
fois-ci de m’y rendre en voiture, peut-être parce que le retour me contraint à
jouer avec les horaires de bus et du OuiGo, seul moyen de revenir sur la région
parisienne. Toujours est-il que j’attends le dernier moment pour réserver un
hôtel. Stupéfaction, deux jours avant mon départ, tous les hôtels de la ville
sont complets, à part Hilton et Novotel. Je dois donc élargir ma recherche aux
bourgs voisins pour trouver finalement une chambre d’hôte dans la commune de La
Bouëxière, à une petite vingtaine de kilomètres de Rennes. Déjà, le nom me plait, il y a un tréma comme sur Maë. Quant au nom de la
maison, lui aussi est attrayant : La P’tit’ Fugue…Il reste une
chambre, c’est bon je réserve !
Si la traversée de Paris est pénible et la partie
autoroutière monotone, la traversée de Vitré et la route jusqu’à La Bouëxière,
passant par le plan d’eau de la Cantache a tous les parfums de la Bretagne et
quand vous arrivez à destination vous savez que vous n’allez pas le regretter.
La P'tit' Fugue, suivez le lien |
M. Jacob, apiculteur, est autant amène, disert que sympathique et vous parlera
avec passion des animaux qui gravitent autour de lui, les abeilles d’abord,
dont il tire un miel d’un goût exquis, mais également quelques chiens, deux
lamas, un énorme aquarium et une volière où se trouvent, entre autres,
perruches et canaris. L’endroit est propre, agréable, joli et reposant et vous
serez réveillés au petit matin par les coqs du village. Le petit déjeuner est
somptueux, car accompagné des confitures maison (dont une prune cannelle mémorable), yaourt maison, far maison et
bien sûr miel maison.
Malgré ma méforme physique, j’avais emmené mes affaires de
course et bien m’en a pris car un tracé disponible sur le net m’a fait prendre
un circuit « sur les pas des romains », un peu plus de 10 kms, qui
navigue entre petites routes, allées forestières et anciennes voies romaines où
les paysages vous incitent à penser qu’il doit faire bon vivre ici. J’ai donc
passé un très bon séjour, un havre de paix qu'il a été difficile finalement de quitter pour
aller travailler, mais où je revenais chaque soir enchanté.
Ma trace, sur les pas des Romains |
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