dimanche 18 juin 2017

La P'tit' Fugue

Pour des raisons professionnelles, je me rends régulièrement à Rennes et, pour des raisons pratiques, prends régulièrement le train à Marne la Vallée pour rejoindre la capitale de Bretagne. Pourquoi choisir cette fois-ci de m’y rendre en voiture, peut-être parce que le retour me contraint à jouer avec les horaires de bus et du OuiGo, seul moyen de revenir sur la région parisienne. Toujours est-il que j’attends le dernier moment pour réserver un hôtel. Stupéfaction, deux jours avant mon départ, tous les hôtels de la ville sont complets, à part Hilton et Novotel. Je dois donc élargir ma recherche aux bourgs voisins pour trouver finalement une chambre d’hôte dans la commune de La Bouëxière, à une petite vingtaine de kilomètres de Rennes. Déjà, le nom me plait, il y a un tréma comme sur Maë. Quant au nom de la maison, lui aussi est attrayant : La P’tit’ Fugue…Il reste une chambre, c’est bon je réserve !
Si la traversée de Paris est pénible et la partie autoroutière monotone, la traversée de Vitré et la route jusqu’à La Bouëxière, passant par le plan d’eau de la Cantache a tous les parfums de la Bretagne et quand vous arrivez à destination vous savez que vous n’allez pas le regretter. 
La P'tit' Fugue, suivez le lien
M. Jacob, apiculteur, est autant amène, disert que sympathique et vous parlera avec passion des animaux qui gravitent autour de lui, les abeilles d’abord, dont il tire un miel d’un goût exquis, mais également quelques chiens, deux lamas, un énorme aquarium et une volière où se trouvent, entre autres, perruches et canaris. L’endroit est propre, agréable, joli et reposant et vous serez réveillés au petit matin par les coqs du village. Le petit déjeuner est somptueux, car accompagné des confitures maison (dont une prune cannelle mémorable), yaourt maison, far maison et bien sûr miel maison.

Malgré ma méforme physique, j’avais emmené mes affaires de course et bien m’en a pris car un tracé disponible sur le net m’a fait prendre un circuit « sur les pas des romains », un peu plus de 10 kms, qui navigue entre petites routes, allées forestières et anciennes voies romaines où les paysages vous incitent à penser qu’il doit faire bon vivre ici. J’ai donc passé un très bon séjour, un havre de paix qu'il a été difficile finalement de quitter pour aller travailler, mais où je revenais chaque soir enchanté.
Ma trace, sur les pas des Romains

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