Après « Coup de Tête », voici un autre film rangé dans ma cinémathèque mais pour d’autres raisons : « Big ». C’est l’histoire d’un adolescent qui fait un vœu de devenir grand devant un génie mécanique de fête foraine. La machine se met en marche dans la plus pure tradition des films d’horreur de cette époque et le lendemain il se réveille avec le corps d'un adulte alors qu'à l'intérieur, il est encore un enfant. Travail, argent, amour, il se retrouve vite confronté à un monde qu’il apprivoisera grâce à son innocence. Si le film a permis l’éclosion d’un très grand acteur, Tom Hanks, il faut bien l’avouer, il a quelque peu vieilli et s’adresse à un public jeune, voire très jeune. Reste pourtant de ce film, une scène mémorable où Tom Hanks et Robert Loggia joue avec leurs pieds le titre « Heart and Soul ».
Le lien vers un moment de poésie |
Où tout cela peut-il bien nous mener, et bien dans le magasin où cette scène fut jouée. Un immeuble dédié au jeu, aux peluches et aux gadgets, sur la 5ème avenue, près de Central Park, le FAO Schwarz a malheureusement fermé ces portes, à cette adresse, en 2015. En 1997, j’ai eu le bonheur de me rendre à New York, deux fois, et parmi les innombrables curiosités de cette ville et spécifiquement de Manhattan, c’est le seul endroit que j’avais imposé à mon amie de visiter à chaque voyage. Mettez une puce sur le dos d’un Épagneul, vous obtiendrez à peu près le même effet qu’un Ren lâché dans ce genre de magasin. Le piano « pédestre » était là et chacun pouvait s’essayer à son « Au clair de la lune » sachant que mon répertoire musical dans la pratique de cet instrument ne m’en permettait pas d’avantage ! Bien sûr, j’avais gardé un peu de place dans ma valise pour ramener des jouets, aussi lorsque la météo a annoncé de la pluie pour le week-end et que j’ai proposé de faire un puzzle des Looney Tunes venant de New York, les enfants enthousiastes ont dit banco et après quelques heures de patience en voici le résultat :
Metro, boulot, dodo... |
J’adore ce puzzle, car il me rappelle ce voyage, les Twin Towers étaient encore debout… A chaque fois que je donnais une pièce à Maë en disant : « Tiens, le pied de Taz… Tiens l’œil de Porky… Voici les dents de Bugs! », elle me répondait : « Tu connais le nom de tous les personnages ! ». Je n’ai pas eu la présence d’esprit de lui faire remarquer qu’il n’y en avait qu’une vingtaine, et que elle, elle connaissait le nom de ses 250 Pokémons, leur force et leurs pouvoirs.