Chacun a ses chefs-d’œuvre, ses tops 10, son nec plus ultra, ses best off et une récente discussion avec mon neveu Alex m’a démontré combien il est subjectif d’apposer cette étiquette à un film ou un livre ou tout autre objet d’art. Certes, il y a des critères, mais que valent-ils ? bien souvent pas grand-chose et s’ils peuvent permettent de se faire mousser, ils peuvent aussi vous faire passer pour un bel emmerdeur. Il y a aussi des consensus, par exemple, « Fenêtre Sur Cour », « Citizen Kane », « La Nuit du Chasseur », « Le Bon, la Brute et le Truand », « Barry Lindon », « Le Dictateur », « Le Grand Magasin », « The Party », « La Garçonnière » , « Le Limier », « Garde à Vue » et « Le Festin de Babeth » sont les douze plus grands chefs d’œuvre du 7ème art et cela ne peut être remis en question ! Non ? Dommage, il est vrai que c’est subjectif, cela dit, je vous recommande chaudement de les regarder un jour… Parmi ces grands moments de divertissement ou de culture, il y a un film qui a une place à part dans ma cinémathèque : « Coup de Tête » de Jean-Jacques Annaud. D’abord, il y a Patrick Dewaere (le plus grand acteur… ok, j’arrête) et une pléiade d’acteurs inoubliables comme Bouise, Aumont, Le Person et bien d’autres, ensuite parce que c’est le film que j’ai le plus regardé (plus de 30 fois), aussi par sa musique sifflée entêtante, enfin parce que l’histoire et surtout la fin sont moralisantes dans le bon sens du terme, mais encore une fois, c’est subjectif…
Allez Trincamps, musique de Bachelet |
Le scénario est de Francis Veber et raconte l’histoire de François Perrin, un jeune ouvrier, footballeur, exclu du club, licencié de l’usine dont le directeur est le président du club, accusé d’une agression sexuelle qu’il n’a pas commise et mis en prison. Le club, en manque de joueur et jouant un match important de coupe de France, fait sortir Perrin pour participer au match ; Celui-ci marque deux buts et fait gagner l’équipe ! Comme le déclare à ce moment-là le président : « Cela ne va pas être simple, maintenant, de le remettre en tôle! ». La vengeance est un plat qui se mange froid et Perrin va mettre tout son talent à la réaliser. J’ai officiellement quitté la société dans laquelle je travaillais depuis plus de 24 ans ; J’ai, hélas, dû composer ces deux dernières années, avec les trois pires individus que le monde professionnel m’a fait rencontrer avec une mention spéciale pour Croquignol et Ribouldingue, les Laurel et Hardy du mensonge, de l’incompétence et de la fourberie, sans le don de faire rire, mais encore une fois, c’est subjectif ! Ma sortie, discrète, n’aura pas été à l’égale du film, et, si je n’ai pas eu la reconnaissance attendue, je me sens enfin libéré et serein ! Toutefois, il faut bien l’avouer, je garde en mémoire l’envie, un jour, de pouvoir leur faire un joli coup de tête.
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