vendredi 30 octobre 2015

Facéties

Journée à Nigloland en compagnie de Bruno, Laurence et Gabriel. Malgré un Loup un peu malade, excellente journée dans le parc couvert des décorations d'halloween... Maë a fait le plein de manèges à sensation en compagnie de Bruno; Nine, loup et Garance ont pu aussi goûter à des manèges "sportifs" grâce à Laurence et Gabriel; Garance se souviendra longtemps du bateau pirate et du grand huit. Les enfants commencent à poser devant l'appareil où ils alternent grimaces, facéties et poses mannequins. Belle journée et merci à Bruno!

Tu peux appuyer maintenant...

Papa, il a pas la forme le monsieur...

Concours de ???

Nine, tu rêves...

La créature! même pas peur!

Un coeur pour toi!

Après le "Schlitt' express" ça repose

Papa, tu peux acheter du pop-corn pour les canards?



mardi 27 octobre 2015

Le Livre des Baltimore

Après "La Vérité sur l'Affaire Harry Quebert", Joël Dicker remet en scène Marcus Goldman dans son nouveau roman. Que dire sinon courrez l'acheter ou le télécharger ou le voler mais lisez-le! Si vous aimez les romans à la Irving (Une prière pour Owen ou Le Monde selon Garp), les grandes sagas à la Robert Goddard (voir mes lectures 2015), vous serez conquis car Dicker est non seulement un grand écrivain mais également un scénariste hors pair et un monteur génial. 




D'abord l'histoire est à l'image de son premier livre, plus on avance et plus on est "initié" mais il arrive à mélanger les époques des années 70s à nos jours tel un enchanteur car on ne se perd jamais à s'y retrouver; Dès la première page, on est "ferré", "appâté" et on sait que l'on en apprendra jusqu'à la dernière page. C'est le genre de pavé qui ne rebute pas de commencer, pire, on ne souhaiterait jamais devoir le terminer! Un pur bonheur de lecture, encore un cette année!

lundi 26 octobre 2015

Souvenir, souvenir...

Ce matin, fait rare, c'est Garance qui est sortie de la chambre la première et est venue se lover dans mon lit aux premières heures du matin. D'ordinaire c'est Loup le premier qui se faufile sans bruit jusqu'au lit; Hier, compte tenu du changement d'heure, je lui fis comprendre que c'était trop tôt et que papa avait encore besoin de sommeil; il retenta sa chance une heure plus tard avec succès cette fois. Puis c'est Garance qui arrive passe derrière le lit et se couche dans mon dos... 



Cela réveille à chaque fois le même souvenir de mes séjours chez Papy et Mamie à St Quentin, quand petit je me réveillais le matin et que j'entendais dans la chambre voisine mes grands-parents discuter. Je me levais sans bruit, ouvrais la porte et attendais le signal tacite: pas de récriminations... Alors je me faufilais entre les deux, sous l'édredon dont je conserve une nostalgie complète: de simples draps, une couverture sans chaleur mais un édredon d'une épaisseur et d'un poids incroyable sous lequel on se sentait écrasé de bonheur. Le temps passe, des souvenirs s'effacent, mais d'autres restent intacts où sont réveillés par le quotidien et vous renvoient dans le passé dans une fabuleuse machine à remonter le temps.

samedi 24 octobre 2015

La Petite Souris

(Histoire rapportée)
Hier Garance a perdu une dent, la deuxième! sa maman lui trouve une petite boite dans laquelle elle va pouvoir ranger sa dent afin que la petite souris puisse la trouver facilement sous son oreiller.

Mais Garance a le souci du bien faire aussi elle demande une petite feuille pour expliquer à la souris qu'elle a perdu une dent; comme elle ne sait pas écrire, elle demande à Maë de lui écrire la phrase "j'ai perdu une dent" qu'elle recopie consciencieusement sur sa petite feuille. Mais quelque chose la chagrine, la laisse perplexe et soucieuse, elle se retourne vers Maë et demande:
"Tu crois que la petite souris sait lire en attaché?"

lundi 19 octobre 2015

Carcassonne et les battements du coeur

Parti pour Carcassonne, plus de cinq heures de train, de quoi terminer deux livres dont "L'Art d'écouter les Battements du Cœur", livre acheté par défaut dans le cadre d'une offre deux achetés, le troisième gratuit, cette lecture m'a bouleversé, encore une fois... 



Un conte de fée magnifique: une jeune avocate new yorkaise part à la recherche de son père, d'origine birmane, disparu soudainement. Elle retrouve sa trace dans le village de Kalaw, dans lequel U Ba, un habitant du lieu va lui raconter l'histoire de Tin Win, son père, et de Mi Mi, l'amour de sa vie. Fleur bleue ou non, romantique ou pas impossible de retenir ces larmes dans un pays où la mort peut survenir à n'importe quel moment... Ce livre me rappelle par certains côtés "L'Amour au temps du Choléra" de Garcia Marques, lorsque l'amour est à l'épreuve du temps et de toutes les contraintes...

Arrivé à Carcassonne, une impression de fin d'été contrastait avec la froidure de Paris; un détour par la cité s'imposait... 



Arrivé devant les remparts, j'avais le sentiment que les murs n'étaient éclairés que pour moi. Certes les restaurants étaient achalandés, mais les ruelles relativement désertes ainsi que les alentours des remparts, me permettant quels jolis clichés: une très jolie balade!




mercredi 14 octobre 2015

La Charade de bébé

Ce matin, on a un peu de temps au petit déjeuner, alors Maë invente des charades:
"Mon premier est dans le pain, mon second, on en a à Noël, mon tout sont des petits gâteaux!"

petit clin d’œil à ce film génial de Stanley Donen

Là je lui explique que pour bien faire elle aurait du couper le cadeau en K et do et je regarde la mine renfrognée de Nine qui me dit: "papa, je ne sais pas faire des charades!"
Je lui explique qu'il faut trouver des mots simples qui lorsqu'on les décompose redonne des mots simples d'une syllabe et là elle me sort "comme pou..belle?", "Parfait, ma puce!" et pendant que l'on cherche la bonne définition, Maë part dans un rire en cascade et me dit:
"Papa, j'ai trouvé une charade pour bébé! Mon premier est la lettre qui est après le N et mon tout est ce que l'on boit!"

lundi 12 octobre 2015

Intoxication Alimentaire

Glissant au milieu de mes lectures, ce livre document dont j'avais entendu parler lors d'une émission sur France Inter, je ne m'attendais pas à découvrir de telles pratiques: de la confiture de fraise sans fraise, du miel sans miel, du thé aux pesticides et du poivre aux crottes de souris, des piments peints en rouge, du jambon à l'eau (d'ailleurs tout est à l'eau dont des proportions incroyables), des crevettes à l'eau des yaourts sans lait et des produits industriels cancérigènes à 99,99%, du fructose de blé et de maïs, des champignons bleus... Quand vous apprenez que RIEN n'est jeté dans une usine de transformation, cela fait froid dans le dos!

Comme le disait si justement la critique littéraire, ce livre devrait être "lecture" d'utilité publique et en ce qui me concerne, j'achète dès ce soir un robot et vais tenter de n'acheter que des produits naturels; cela sera dur, le porte-monnaie s'en ressentira mais l'espérance de vie des enfants en sera surement augmentée!


Il serait trop long de citer tous les chapitres intéressants, donc les 245 pages du bouquin, aussi voici la conclusion défaitiste du livre:

« Mais je suppose que vous perdrez tout optimisme en apprenant que, selon l’institut de veille sanitaire, plus de 500 000 intoxications alimentaires se produisent encore chaque année en France, conduisant à 15 000 hospitalisations, et tuant entre deux cent cinquante et sept cents personnes. Il n’y a là rien de surprenant si on sait qu’une cuisine collective est contrôlée en moyenne tous les douze ans, et un restaurant tous les trente ans. Je dois certainement faire monter la moyenne avec les deux contrôles que j’ai subis en vingt ans. 
Pas de réelle volonté, pas de moyens… et des centaines de morts que nous pourrions éviter. »

dimanche 11 octobre 2015

Run In Reims

1:42:51

Merci à Thomas Guerguet (le mari de ma collègue) et Christian Timsit (mon médecin traitant) que j'ai rattrapé après 3 kms de course et qui m'ont emmené à un rythme de ouf, en tous cas, un rythme que je n'avais pas prévu sur cette distance. A 19 kms, je n'ai plus pu accélérer et ils finissent 1 minute avant moi. Aucun regret car je n'aurai pas imaginé faire un tel temps (je m'étais fixé 1h 48). Mon pote Daniel, mon collègue et pote d'entrainement, positionné dans le sas bleu, l'a bouclé en 1:41:09, bravo à lui, on s'est retrouvé ensuite devant une bonne bière où chacun refaisait sa course avec des étoiles dans les yeux... Incroyable, lorsqu'on se battait deux ans plus tôt pour boucler 6 kms!



Juste avant le 20ème km, j'ai aperçu ma sœur et mes quatre petits bouts sur le pont de Venise, crier "Aller papa", alors inutile de vous dire que j'ai adoré les deux derniers kms! 

jeudi 8 octobre 2015

Sacrée Nadine

Ne sachant pas quoi twitter au sujet des propos de Nadine et des réactions multiples face à ses dérapages, fou rire ce matin en entendant le billet de Charline à ce propos!

(Elle est drôle et belle...)

Le flux RSS n'est peut-être pas encore à jour alors courrez sur le Site de France Inter ou patientez un petit peu pour écouter ce "grand" moment!

mardi 6 octobre 2015

Jacob, Jacob

Bouleversant, rangé dans la bibliothèque en bonne place.




Voici un extrait: Abraham, frère de Jacob, après un événement tragique, achète trois ortolans dans l'espoir de les faire chanter...


"et soudain, l'oiseau le plus proche d'Abraham s'était redressé, avait avancé la tête, ouvert le bec et s'était mis à chanter en reproduisant la mélodie humaine. Il avait hésité sur une note, Abraham l'avait aidé en sifflotant doucement, l'oiseau s'était repris et les deux autres , s'enhardissant, s'étaient joints à lui. Le prodige se produisait sous les yeux et dans les oreilles de Gabriel, Fanny, Camille et Madeleine, un concert improvisé qui avait abattu les murs de la petite chambre, fait disparaître les ruelles, les voisins, la mosquée au bout de la rue, les bâtiments et les êtres devenus transparents, effacés, comme s'ils n'avaient jamais existé, la Terre avait pivoté sur son axe, était retournée en arrière dans une rotation souple et élégante, atteignant des temps sauvages, avant l'invention du labeur, de l'argent, des classes sociales, du loyer à payer chaque mois, avant l'apparition de l'homme, avant la parole, avant la guerre, quand le monde n'avait pas de sens, que personne ne cherchait à lui en donner et que les seules rumeurs dont il bruissait étaient les cris des animaux, le murmure de l'eau, le souffle du vent, et parfois les rugissements de la terre qui tremblait."


dimanche 4 octobre 2015

Bruno et les marcassins


Samedi, journée chez mon poteau Bruno à Saint Aubin. Une amitié de 40 ans qui s'est renouée récemment... (si vous me trouvez sur la photo, il est à ma gauche, perso, je me trouve méconnaissable)



 Au programme, un super repas et une reprise du tennis que je n'avais plus pratiqué depuis 17 ans: résultat réveil de certains muscles dont j'avais oublié l'existence... Rendez-vous aux prochaines vacances pour une journée Nigloland avec les enfants.

Retour dans la nuit... Passage dans un sous-bois, alors que j'écoutais "l'Homme Pressé" de Noir Désir, ce que je n'étais pas et heureusement, en sortie d'un virage je me retrouve face à face avec une harde de sangliers. Ce n'est pas la première fois que cela m'arrive, mais à chaque fois, le ou les sangliers traversaient comme s'ils avaient Obélix aux fesses. Là, une vingtaine de bêtes, de toutes tailles, traversaient tranquillement la route. Pneus neufs et pieds au plancher ont fait arrêter le Touran à 50 centimètres d'un marcassin, car aucun animal n'avait bougé. Voiture calée, les animaux se sont tranquillement rangés de chaque côté de la route et pendant que j'essayais de redémarrer j'ai croisée le regard de la laie contre laquelle s'était serrée le marcassin avec l'air de me dire: 
"Pas mal! Tu nous a fait un peu peur, mais tu peux y aller maintenant!"


samedi 3 octobre 2015

Maë, le 3 octobre


Elle est sage et discrète, elle sait se faire aimer,
Elle est belle, elle est gaie, bourrée de qualités,
C'est une enfant modèle du fait d'être l’aînée.
Entourée de poupées, Maë est une fée!



Bon anniversaire Maë! Nous voilà tous impairs...
Je t'aime ma grande, profite bien de cette journée et ne grandit pas trop vite...

vendredi 2 octobre 2015

Vers l'infini et au-delà...


Petit déjeuner où les questions fusent à tout-va jusqu'à la question existentielle de Nine:

"Papa, comment elle fait la planète pour tenir?"

Et me voilà parti dans une tentative d'explication de la loi de la gravité, du système solaire, de la voie lactée, des galaxies, une question en entraînant une autre jusqu'à celle de Maë:

"Papa, que se passerait-il si l'on rencontre un trou noir?"

Là, je deviens un peu plus sérieux pour lui expliquer que ce ne serait pas bon pour nous, jusqu'à la question de Nine:

"Papa, qu'est-ce qu'il y a en dessous de la Terre?"




Et quand j'ai tenté de lui faire comprendre qu'il n'y avait rien en-dessous, qu'il n'y avait pas de dessous et pas plus de dessus, en regardant ses yeux, je me suis souvenu de la publicité pour la bouteille de lait...

Bon, les enfants, il est tard, il faut y aller!