lundi 26 octobre 2015

Souvenir, souvenir...

Ce matin, fait rare, c'est Garance qui est sortie de la chambre la première et est venue se lover dans mon lit aux premières heures du matin. D'ordinaire c'est Loup le premier qui se faufile sans bruit jusqu'au lit; Hier, compte tenu du changement d'heure, je lui fis comprendre que c'était trop tôt et que papa avait encore besoin de sommeil; il retenta sa chance une heure plus tard avec succès cette fois. Puis c'est Garance qui arrive passe derrière le lit et se couche dans mon dos... 



Cela réveille à chaque fois le même souvenir de mes séjours chez Papy et Mamie à St Quentin, quand petit je me réveillais le matin et que j'entendais dans la chambre voisine mes grands-parents discuter. Je me levais sans bruit, ouvrais la porte et attendais le signal tacite: pas de récriminations... Alors je me faufilais entre les deux, sous l'édredon dont je conserve une nostalgie complète: de simples draps, une couverture sans chaleur mais un édredon d'une épaisseur et d'un poids incroyable sous lequel on se sentait écrasé de bonheur. Le temps passe, des souvenirs s'effacent, mais d'autres restent intacts où sont réveillés par le quotidien et vous renvoient dans le passé dans une fabuleuse machine à remonter le temps.

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