Glissant au milieu de mes lectures, ce livre document dont j'avais entendu parler lors d'une émission sur France Inter, je ne m'attendais pas à découvrir de telles pratiques: de la confiture de fraise sans fraise, du miel sans miel, du thé aux pesticides et du poivre aux crottes de souris, des piments peints en rouge, du jambon à l'eau (d'ailleurs tout est à l'eau dont des proportions incroyables), des crevettes à l'eau des yaourts sans lait et des produits industriels cancérigènes à 99,99%, du fructose de blé et de maïs, des champignons bleus... Quand vous apprenez que RIEN n'est jeté dans une usine de transformation, cela fait froid dans le dos!
Comme le disait si justement la critique littéraire, ce livre devrait être "lecture" d'utilité publique et en ce qui me concerne, j'achète dès ce soir un robot et vais tenter de n'acheter que des produits naturels; cela sera dur, le porte-monnaie s'en ressentira mais l'espérance de vie des enfants en sera surement augmentée!
Il serait trop long de citer tous les chapitres intéressants, donc les 245 pages du bouquin, aussi voici la conclusion défaitiste du livre:
« Mais je suppose que vous perdrez tout optimisme en
apprenant que, selon l’institut de veille sanitaire, plus de 500 000 intoxications
alimentaires se produisent encore chaque année en France, conduisant à 15 000
hospitalisations, et tuant entre deux cent cinquante et sept cents personnes.
Il n’y a là rien de surprenant si on sait qu’une cuisine collective est
contrôlée en moyenne tous les douze ans, et un restaurant tous les trente ans.
Je dois certainement faire monter la moyenne avec les deux contrôles que j’ai
subis en vingt ans.
Pas de réelle volonté, pas de moyens… et des centaines de
morts que nous pourrions éviter. »
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