Entendu sur F.I. pendant une chronique du très illustre Chewbacca, j'avoue avoir été hypnotisé par la musique de Joanna Newsom. D'abord, c'est peut-être un détail, mais je trouve la pochette particulièrement jolie et réussie. Il est tout à fait possible que sa voix puisse en énerver quelques uns (il y a du Kate Bush, et pas seulement au niveau de la voix, du Bjork vraisemblablement aussi) mais sa musique éthérée est ni plus ni moins géniale! L'album est une pépite, par son originalité, par la qualité des arrangements, par des mélodies planantes et d'une incroyable poésie, le genre d'écoute qui vous remonte invariablement le moral, même si les deux derniers titres soient un poil tristes dans le bon sens du terme...
Au milieu de l'album, il y a "Waltz Of The 101st Lightborne" qui illustre de façon magistral le titre de l'article de Libé: "Joanna Newsom, fée divers"; cela démarre par une voix et un piano (on reconnait d'ailleurs la harpiste à sa façon de jouer), puis une batterie vient se glisser comme un écho, et toute une série d'instruments (violon, accordéon, flûte, guitare...) vient se joindre au chant sans qu'aucun ne prenne de l'importance par rapport aux autres et trouve sa place dans le concert; avec des tonalités irlandaises, country et écossaises, je trouve ce morceau d'une beauté irréelle!
Album culte, culte, culte!
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