samedi 27 février 2016

Garance, le petit diable angélique

« Papa pourquoi est-ce que tu deviens vieux ? »

Voilà les habituelles questions de la petite dernière qui chaque fois me font ressembler à une carpe devant la vitre d’un aquarium. Pour Garance, sœur jumelle de Loup, le mot «interdit » n’existe pas ! Là où ses sœurs et frère tournent sept fois la langue dans la bouche avant de prendre une décision qui m’obligerait à réunir un conseil de guerre, Garance dégoupille immédiatement ! On ne compte plus les vêtements déchirés, les pantalons troués ou les chaussures explosées d’expériences toutes plus ou moins incongrues parce qu’il lui était interdit de s’y essayer. Il a fallu faire des photos d’identité, pour les trois autres une prise a suffi, pour Garance, à la huitième prise, j’ai eu l’impression que le photomaton, lassé, me disait : « on va peut-être garder celle-là ! Ça devrait passer ! ». 


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Il y aurait encore beaucoup à dire sur ce petit phénomène et les aigus dans lesquels elle est capable de monter lorsqu’elle a besoin de se plaindre de quelque chose ou de quelqu’un, mais Garance a une arme redoutable pour désarmer n’importe quel belliciste : son sourire ! Quand la tension est à son comble et qu’elle dégaine sa carte maîtresse agrémentée d’un « papa chéri d’amour que j’aime de cœur » alors la bataille est perdue et je jette les armes. Certes son petit manège ne marchera pas toujours et elle rencontrera surement des gens qui lui tiendront tête, mais je lui fais confiance, elle trouvera toujours la parade. 
C’est parce qu’elle sait faire retomber mes colères que je veux être, pour elle aussi, un exemple à suivre. 
Alors, je me bouge…

vendredi 26 février 2016

Ne tirez-pas sur l'oiseau moqueur

CHEF D’ŒUVRE
Lorsque l'on choisit les livres qui entre dans sa bibliothèque, il est assez rare que l'on soit déçu et donc les critiques sont souvent enthousiastes. Ma précédente lecture était un cadeau et l'histoire m'avait tellement apportée de plaisir que je m'étais rabattu sur ce livre dont je n'avais jamais entendu parlé mais que j'espérais aussi prenant. Quel bonheur de se laisser emmener en Alabama dans les années 30 où malheureusement la ségrégation entre blancs et noirs faisait loi.



L'histoire est racontée par Scout, une petite fille de 7 à 9 ans (l'histoire s'étale sur trois ans) qui évoque la vie quotidienne de sa famille, son frère Jem, son père Atticus, sa cuisinière Calpurnia et son ami Dill. Atticus est avocat et est amené à défendre un noir accusé de viol d'une adolescente blanche; Atticus est d'une droiture et d'une honnêteté sans faille et essaye de faire avancer un tout petit peu les choses dans une petite ville où la religion, la ségrégation, les traditions sont les moteurs principaux de la vie sociale. Il essaye d'élever ses enfants dans cette ouverture d'esprit en trouvant toujours des excuses ou raisons aux "mauvais" comportements des autres. Tous les personnages sont attachants, il y a beaucoup d'humour et d'innocence dans les propos de Scout: un véritable coup de cœur!
J'ai "récupéré" le film, "Du silence et des ombres", tiré du livre qui a valu un oscar à Gregory Peck: projection incessamment sous peu.

vendredi 19 février 2016

Mockingbird

Retour de Valence à bord du TGV de 17H49, jamais déçu par les "petits" tracas survenant lors de mes nombreux déplacements en train. Pourtant tout s'était bien passé jusque là, Paris-Rennes, Rennes-Valence et enfin retour à la case départ, il fallait bien que quelque chose cloche au cours de ce périple!.
Après le magistral Wood que j'avais terminé la veille, il me fallait un bouquin qui ne fasse pas retomber l'enthousiasme et mon choix s'est posé sur "Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur" de Harper Lee, prix Pulitzer 1961. Peu de qualificatifs pour parler de ce livre qui me tire tour à tour larmes et rires, dont je ferai probablement un article mais, en arrivant au passage qui donne son titre au livre, le traducteur parle de ces mockingbird ce qui éveille en moi subitement le souvenir d'une chanson du même nom de Barclay James Harvest que j'écoutais en boucle "autrefois". Cette parenthèse musicale m'a presque fait rater l'annonce du contrôleur annonçant qu'à la suite de la présence d'un colis suspect, le train ne s'arrêterait pas en gare de Marne La Vallée! Pas de bol, c'est là que la voiture attendait! 

Pour les nostalgiques de cette époque...
S'en suit ensuite un parcours du combattant où un troupeau de voyageur se retrouve baladé de train en train jusqu'à se retrouver dans un TGV comme aux heures de pointes du RER B, de voir les portes se refermer et entendre une voix déclarant "ce train ne desservira pas la gare de Marne La Vallée!". Si vous n'avez jamais vu le loup de Tex Avery, je vous assure que nos yeux sortaient de leur orbite en passant de l'interrogation au fou rire ou à la colère selon les personnes! Bref, après diverses autres péripéties nous sommes finalement arrivés qu'avec une petite heure de retard devant DisneyLand désert!

Je n'ai pas terminé le livre mais, coïncidence ou non, j'ai appris cet après-midi qu'Harper Lee est décédée aujourd'hui, 19 février 2016. Finalement, ces petits "tracas" semblent bien insignifiants devant la lecture d'un chef d'oeuvre, le souvenir d'une chanson empreinte de nostalgie et surtout la disparition de quelqu'un.

mercredi 17 février 2016

Le Complexe d'Eden Bellwether

Premier livre de Benjamin Wood et mon second cadeau de Noël après "L'île du Point Nemo" dans la même collection. Que dire de ce "pavé"! Je ne trouve pas le bon mot pour ce récit...
J'ai souvent été titillé de me faire ma liste des x livres que je suis heureux d'avoir lu avant de mourir, parmi lesquels se côtoieraient les illustres, Hugo, Flaubert, Steinbeck, Camus, Garcia-Marques, Faulkner,... avec d'autres pas forcement moins importants mais que l'Histoire n'a pas encore hissé à cette "postérité" parmi lesquels K. Dick, Irving, Auster, Lodge, Coe et bien d'autres... Toujours est-il que Wood ferait obligatoirement partie de cette liste.




Ici, il est question de génie et de folie, de la frontière infime qui sépare les deux mondes, c'est également une complexe histoire d'amour, d'une jeune femme rayonnante, Iris, tiraillée entre l'amour que lui porte Oscar, le personnage suivi par le narrateur, et celui d'Eden, son frère, un génial organiste; un génie certes, mais...
Le roman débute par la fin, le lecteur est donc préparé aux drames à venir. Le récit est  brillant, les personnages profonds, complexes, sans aucune caricature; l'auteur aborde des thèmes essentiels, universels comme l'éducation, la famille, l'amour, la mort, la nostalgie, l'espoir, les regrets, la foi, le déclin, l'amitié, l'abandon, les convenances sans qu'il n'y ait ni leçon ni ennui.
Voilà une citation de Nietzsche issue du livre qui est un des piliers de l'histoire:
"L'irrationalité d'un phénomène n'est pas un argument contre son existence."
Autre personnage capital de l'histoire: la musique, et dieu sait qu'il en parle bien... Un très, très grand roman.

mardi 16 février 2016

C'est quoi cette bouteille de lait?

Garance a l'art de poser des questions déstabilisantes du genre "Papa, c'est fait en quoi la salade?" ou "Papa, pourquoi Jimbaloo est à côté de Ikea?", mais parfois elle trouve les réponses aux questions embarrassantes; Retour sur un épisode de Kaamelott, "The Game"


Vers l'épisode

Bohort: "Sire, Sire, Les Calédoniens nous provoquent"
Arthur: "Oh, ben alors là j'les attends les mecs"
Bohort: "Non, ils nous provoquent à la balle!"
Arthur: "A la balle?"
Bohort: "Ils disent qu'ils organisent une rencontre à la prochaine pleine lune!
Bohort: "Et que si on n'y va pas on est des moins que rien!"
Leodagan: "Des pédales ils disent sur le message!"
Maë: "Papa, c'est quoi des pédales?"
Garance: "Ben Maë, c'est ce qui fait avancer les vélos!"
Papa: "Merci Garance!"

dimanche 7 février 2016

Maë les pouces verts

Maë a des doigts de fée, pas que les doigts du reste, mais, à l’instar de Tistou, elle a les pouces verts!


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Depuis le début de l’année elle s’occupe d’une fleur qui lui demande une attention journalière, une fleur peu commune puisqu’elle n’a que cinq pétales d’une couleur vert émeraude.C’est qu’elle en est fière de sa fleur puisqu’elle nous soumet son image à chaque semaine qui passe et que l’on reste ébahi par son étrange beauté, sa grande singularité ; On appose alors notre patte sur son pot comme en récompense d’aussi beaux efforts.
Il arrive quelquefois qu’un pétale passe au blanc, c’est parce qu’il n’était pas possible de s’en occuper ce jour-là, une absence, un congé, un jour férié, qu’importe il repassera au vert car Maë est pugnace et ne s’en laisse pas compter. Cette fleur, je le sais, restera au printemps ; elle gardera ce vert car c’est dans sa nature et dans celle de Maë. 

Cette fleur a un nom très original, c’est la « fleur du comportement » 



Maë est l’ainée des enfants, c’est une enfant modèle : cours de théâtre, cours de guitare, excellente élève, elle nous impose aussi d’être irréprochable, ou presque et c’est pour elle aussi que j’essaye de faire bouger les choses…

mercredi 3 février 2016

Les Bleues ou Les Grises

A ma gauche, les Asics Nimbus Gel 17 de couleur Noire, Bleue et jaune, à Ma droite les Brooks Glycerin V12, grises et oranges.
D’un côté une incursion chez le japonais, de l’autre la fidélité à l’américain.



Côté look, si tant est que cela soit important, rien à dire, elles sont toutes les deux magnifiques !
Que faire ? une infidélité à Brooks ? alors que depuis plus de deux ans je renouvelle sans cesse cette paire de chaussure qui me va comme un gant, enfin, comme une chaussette, ou passer du côté obscure et adopter un confort et un dynamisme incroyable tels que les vantent les utilisateurs patentés!
Moi qui ne suis pas du genre à investir dans les fringues et finalement, à ne pas trop me soucier de l’allure, quoique cela va peut-être changer depuis que les kilos ont fondu, voilà que je me retrouve dans une situation où j’imagine beaucoup de femmes se trouvent chaque matin devant leur penderie : « mais quelle robe vais-je mettre ? »
Pour autant, ce n’est pas par coquetterie que ce choix doit se faire mais bien trouver LA paire qui parviendra à me mener au-delà de la ligne des 42,2 kms du marathon !
Ayant déjà testé les Asics sur 19 kms et m’être légèrement blessé par une pince de la semelle, je chausserai les Brooks pour le semi-marathon. Si la course se passe bien, je pense que je ne changerai pas mes habitudes… 
Ceci dit les Asics sont super confortables, mais les brooks également, et puis en version grise et orange ce sera une premièremais les…