Pour apprécier ce nouvel album, il faut savoir que PJ a sillonné le monde avec le photographe Seamus Murphy pour réaliser sa musique, de Londres à Washington, du Kosovo en Afghanistan. Elle en a ramené des photos, des sons, mais surtout une colère, un dégout de la misère, de la guerre. Avec la rage au ventre, sans mièvrerie, le résultat est brillant, très brillant; Chaque chanson résonne de la colère de l’auteur mais les compositions, suivant un rythme « martial », sont étonnantes, prenantes, à en être entêtantes jusqu’aux excellentissimes « The Orange Monkey », « The Wheel », et « Dollar, Dollar ». Avec cet album on redécouvre le Free Jazz, le Blues et le Rock rageur, PJ a inventé une façon de s’indigner de très grande classe !
samedi 23 avril 2016
Indignez-vous!
Une nouvelle fois piégé par une soirée à pianoter pour trouver de nouvelles musiques à écouter, à passer de sites en sites sans avoir rien prémédité, en se laissant piéger par les redirections pour finalement trouver plusieurs pépites comme le dernier album des canadiens de « Half Moon Run », des anglais de « The Last Shadow Puppets » , ou l’incroyable talent de l'américaine « Milla Brune » (dont j'attends avec impatience le prochain album), je tombe sur une critique du dernier Ben Harper que je venais d’écouter. Le critique, désenchanté, regrettait de ne plus trouver la magie des premiers albums ! Pour ma part, l’album renferme malgré tout quelques morceaux qui ne feraient pas tâche dans la playlist de l’année tels que « Deeper and deeper », « Shine » ou « Finding our way ». Dans le même article, figurait une critique du dernier album de PJ Harvey, le présentant comme un « incontournable ». PJ Harvey ? PJ Harvey ! Cela faisait bien 20 ans que je ne l’avais plus écoutée. Qu’à cela ne tienne, écoutons un peu ce nouvel opus…
Pour apprécier ce nouvel album, il faut savoir que PJ a sillonné le monde avec le photographe Seamus Murphy pour réaliser sa musique, de Londres à Washington, du Kosovo en Afghanistan. Elle en a ramené des photos, des sons, mais surtout une colère, un dégout de la misère, de la guerre. Avec la rage au ventre, sans mièvrerie, le résultat est brillant, très brillant; Chaque chanson résonne de la colère de l’auteur mais les compositions, suivant un rythme « martial », sont étonnantes, prenantes, à en être entêtantes jusqu’aux excellentissimes « The Orange Monkey », « The Wheel », et « Dollar, Dollar ». Avec cet album on redécouvre le Free Jazz, le Blues et le Rock rageur, PJ a inventé une façon de s’indigner de très grande classe !
Pour apprécier ce nouvel album, il faut savoir que PJ a sillonné le monde avec le photographe Seamus Murphy pour réaliser sa musique, de Londres à Washington, du Kosovo en Afghanistan. Elle en a ramené des photos, des sons, mais surtout une colère, un dégout de la misère, de la guerre. Avec la rage au ventre, sans mièvrerie, le résultat est brillant, très brillant; Chaque chanson résonne de la colère de l’auteur mais les compositions, suivant un rythme « martial », sont étonnantes, prenantes, à en être entêtantes jusqu’aux excellentissimes « The Orange Monkey », « The Wheel », et « Dollar, Dollar ». Avec cet album on redécouvre le Free Jazz, le Blues et le Rock rageur, PJ a inventé une façon de s’indigner de très grande classe !
lundi 18 avril 2016
Mamoune
La pression
est retombée, plus de perspective à l’horizon prochain. Certes, il y aura des
courses en octobre puis le marathon l’année prochaine, mais plus de contraintes
à se préparer pour un objectif à venir ; cela fait un peu l‘effet d’un
soufflet qui prend son temps pour récupérer. L’équipe ne s’est pas encore
reformée depuis le marathon sinon le temps d’une soirée entre coureurs. C’est
donc l’occasion de faire le point sur ces trois mois qui m’ont conduit à Paris,
d’atteindre cet objectif que je croyais impossible il y a encore un an, de
vivre une émotion au combien indescriptible, d’avoir ces images qui ne me
quittent toujours pas et force est de constater que je n’y serai jamais arrivé
sans la dévotion et la gentillesse de maman.
Merci maman, d’être venue chez moi
tant de jours pour garder les enfants, notamment le dimanche matin, de m’avoir accueilli,
parfois de façon impromptue, le mardi soir voire le mercredi soir, d’avoir été
présente dans les urgences ou les improbables surprises. Un grand merci à papa
aussi qui a pris le relais lorsque la voiture de maman est tombée en panne.
Merci aussi pour la potion magique qui m’a permis d’éviter les mauvais rhumes :
Miel de tilleul + Cannelle + Vinaigre de cidre et eau chaude. Merci pour les
encouragements, de m’avoir supporté dans tous les sens du terme, de m’avoir
suivi le jour de la course et finalement de n’avoir jamais douté que j’en été
capable. Merci d’être mes parents, merci d’avoir été, d’être ma mère, mon père et pour
toujours.
Je
sais que tu n’aimes pas trop les photos de toi alors je m’abstiendrai, aussi
voici la mienne proche du trentième kilomètre, où la pensée des enfants et de
la vôtre m’a permis d’ajouter douze kilomètres de plus et de passer la ligne en
pleurant !
Ils l'ont cachée où la tour Eiffel!! |
jeudi 7 avril 2016
Ile de Batz
Cette terre doit son nom à sa forme,
une île relativement basse,
qui pour les marins se confond avec les collines du continent.
Aux origines...
Les premières traces avérées d’une présence humaine remontent à plus de 5000 ans, à une période où l’Ile de Batz n’était vraisemblablement pas encore séparée du continent. Les vestiges d'une ancien nécropole de l'Age de Bronze sont encore visibles dans le Jardin Georges Delaselle. De la période romaine, il ne reste que peu de vestiges, seulement une petite meule à grain découverte dans le quartier du Roc'Higou.
Vers le IVème siècle, fuyant les angles et les saxons, les bretons quittent la Bretagne insulaire (la Grande Bretagne) traversent la Manche et s'installent en Armorique...
Alors que les jumeaux sont chez leur mère, les deux grandes sont à la mer, sur la petite île où les a emmenées tata Marianne.
une île relativement basse,
qui pour les marins se confond avec les collines du continent.
Aux origines...
Les premières traces avérées d’une présence humaine remontent à plus de 5000 ans, à une période où l’Ile de Batz n’était vraisemblablement pas encore séparée du continent. Les vestiges d'une ancien nécropole de l'Age de Bronze sont encore visibles dans le Jardin Georges Delaselle. De la période romaine, il ne reste que peu de vestiges, seulement une petite meule à grain découverte dans le quartier du Roc'Higou.
Vers le IVème siècle, fuyant les angles et les saxons, les bretons quittent la Bretagne insulaire (la Grande Bretagne) traversent la Manche et s'installent en Armorique...
Site de l'Ile |
Avec les quelques clichés envoyés par SMS et sur nos pages FaceBook, un bon mot de Nine qui une nouvelle fois s'émerveille devant les phénomènes naturels:
"Tata Marianne, la mer elle a ni bras ni jambes et elle se déplace!?
Comment c'est possible???"
lundi 4 avril 2016
MARATHON DE PARIS: 4 H 05
(Je ne m’appesantirai pas sur les secondes car je ne suis pas d’accord avec le temps officiel et que ma montre me dit que j’ai fait 500 m de plus mais bon c’est vraiment du détail)
C’était déjà hier et ça continue de remuer dans le ciboulot, alors que faut-il retenir?
Parlons d’abord de la petite déception car elle est bien moindre par rapport aux satisfactions: je ne suis pas descendu en dessous des 4 heures! A cela deux raisons : une chaleur à laquelle nous n’étions pas préparés et un mental qui a préféré assurer plutôt que trop souffrir.
Côté satisfactions elles sont nombreuses :
- D’abord un super week-end entourés de véritables potes et je ne mégote pas le terme : merci Thomas, Christian, Brigitte, Romane, Max et Paris, inoubliable !
- 43 000 participants pour un parcours magnifique, dans une ville merveilleuse au cours d’une journée très ensoleillée ; Paris vaut bien une messe.
- Un public extraordinaire et incroyablement « supporter » tout au long du parcours, une ambiance de ouf, merci aux parisiens d’un jour.
- Enfin parce que j’ai franchi la ligne après 26 kms faciles, 3 kms de décélération et 13 kms complexes, en pleurant d’émotion en voyant la banderole de fin, et cette émotion-là fut unique : pari réussi !
En passant la ligne, j’ai tout de même dit aux autres, plus jamais ! Christian, perclus de crampes, n’arrivait pas à cacher une certaine déception, quant à Thomas, il aurait pu et dû faire mieux, mais il a préféré le rôle de Saint Bernard qui lui va si bien. Quand Brigitte a passé la ligne après presque 5 heures de course en disant de façon optimiste : « la prochaine fois je ne me ferai pas avoir », ça a pas mal chamboulé mes convictions ; Depuis une journée est passée et c’est décidé, de concert, on va remettre ça !
C’était déjà hier et ça continue de remuer dans le ciboulot, alors que faut-il retenir?
Parlons d’abord de la petite déception car elle est bien moindre par rapport aux satisfactions: je ne suis pas descendu en dessous des 4 heures! A cela deux raisons : une chaleur à laquelle nous n’étions pas préparés et un mental qui a préféré assurer plutôt que trop souffrir.
Côté satisfactions elles sont nombreuses :
- D’abord un super week-end entourés de véritables potes et je ne mégote pas le terme : merci Thomas, Christian, Brigitte, Romane, Max et Paris, inoubliable !
- 43 000 participants pour un parcours magnifique, dans une ville merveilleuse au cours d’une journée très ensoleillée ; Paris vaut bien une messe.
- Un public extraordinaire et incroyablement « supporter » tout au long du parcours, une ambiance de ouf, merci aux parisiens d’un jour.
- Enfin parce que j’ai franchi la ligne après 26 kms faciles, 3 kms de décélération et 13 kms complexes, en pleurant d’émotion en voyant la banderole de fin, et cette émotion-là fut unique : pari réussi !
On l'a pas volée celle-là! |
En passant la ligne, j’ai tout de même dit aux autres, plus jamais ! Christian, perclus de crampes, n’arrivait pas à cacher une certaine déception, quant à Thomas, il aurait pu et dû faire mieux, mais il a préféré le rôle de Saint Bernard qui lui va si bien. Quand Brigitte a passé la ligne après presque 5 heures de course en disant de façon optimiste : « la prochaine fois je ne me ferai pas avoir », ça a pas mal chamboulé mes convictions ; Depuis une journée est passée et c’est décidé, de concert, on va remettre ça !
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