Garance: "Papa, Nine et Loup ont mis de l'eau partout dans la salle de bain!"
Papa: "Les Enfants qu'est-ce que c'est que toute cette eau?"
Nine: "On voulait nettoyer le miroir!"
Papa: "Avec un pistolet à eau!?!"
mardi 28 juin 2016
samedi 18 juin 2016
Eyroles
Nouvelle semaine de déplacement, mais il faut composer avec
les emplois du temps des uns et des autres : lundi Valence, mardi Digne,
mercredi Valence, jeudi Grenoble, vendredi Valence. Valence et Grenoble, pas de
problème, le train est de mise, mais pour aller à Digne cela s’avère un peu
plus compliqué. Location de voiture pour dormir à Sisteron et emprunter une
route passant par Die, Luc en Diois et le col de la Cabre histoire de raviver
de bons souvenirs de vacances passées dans le Diois. Le lendemain, la route qui
mène à Digne passe par les Mées, une pure merveille.
Les Mées |
Le soir, Le GPS me propose
4 itinéraires pour le retour : le plus rapide, le plus court, le plus
économique et le plus écologique : je choisis le plus court pensant malgré
moi qu’il devrait être aussi le plus rapide.
Bien entendu, il s’avéra très
long, tortueux, mais d’une beauté incroyable. Quittant Serres, la route tortueuse
vous mène à travers les gorges de l’Eygues et le parc régional des Baronnies
provençales.
Effectivement, c'est le plus court... |
Les gorges de l'Eygues |
Alors que la route devient plus « civilisée », le GPS m’annonce
que j’ai dépassé la bifurcation à droite ; demi-tour et après un
kilomètre, le GPS m’annonce que j’ai dépassé la bifurcation à gauche ;
demi-tour… sur une pancarte : Eyroles et une route qui semble y mener. En
fait de route, celle-ci rendait impossible le moindre croisement entre deux
véhicules, avec la pente que l’on devine derrière les arbres ; bref, on
passe les 5 kilomètres à espérer être le seul à utiliser un tel itinéraire, pourvu que personne de descende...
Eyroles apparaît enfin, sur une espèce de toit du monde où
vous viennent tout naturellement des idées d’abandon, vous savez ces moments où
vous vous dites « pourquoi ne pas rester ici », tout abandonner pour …
Village d'Eyroles, 29 habitants... |
J’immortalise ce moment et reprend le chemin pour attaquer la descente, pire
que la montée : les épingles à cheveux se prennent en deux manœuvres, vue
sur un à-pic de 300 m avec une barrière en bois qui vous sépare du vide,
sensations garanties, pourvu que personne ne monte…
La descente, quelques pauses et quelques poses |
Puis la route mène vers le
col de la Sausse et avant de retrouver Crest, passe devant le village de Saou
où je me promets de revenir un jour.
Village et Forêt de Saou |
4 heures de voyage avec la sensation d’avoir pris des
vacances…
samedi 11 juin 2016
Allez les Roses!
Vendredi soir, 20 h 30, installé dans les tribunes, prêt à
assister au spectacle, je n’ai pas de pop-corn, pas de drapeau bleu-blanc-rouge,
mais mon mobile est prêt à immortaliser les meilleurs moments. Les équipes
entrent en scène, mais point de bleus, point de jaunes, mais des roses
élégantes suivies de verts ; ici point de ballon, point de but à mettre,
mais une représentation du Petit Prince par la troupe de Venizel à laquelle
appartiennent Maë, Nine, Garance et Loup.
Avant la première scène, une annonce est faite, le petit
mouton a des problèmes d’audition ! C’est acté, il y aura des rires, mais
pas de moqueries, plutôt des sourires d’encouragement. Loup entre en scène
déguisé en mouton et annonce la première scène ainsi que toutes les suivantes,
il fait un tableau en mouton, un autre en petit prince, il est fantastique. Maë
fait plusieurs tableaux en petit prince, elle fait ce que les autres ne font
pas, elle ne récite pas, elle joue ! Elle n’est pas droite mais légère,
une étoile virevolte parmi toutes ces planètes. Nine et Garance sont des roses,
Nine a une scène en petit prince, elle en oublie un peu sont texte mais dicte
aux roses ce qu’elles doivent lui répondre, drolissime ! Quant à Garance,
elle voit maman assise à côté de papa, assis à côté de papé et mamoune alors elle passe le spectacle à faire des cœurs, des coucous, des
bisous, et toutes sortes de signes, finalement elle aura eu sa grande scène.
Fin de la représentation, les enfants ont gagné
mardi 7 juin 2016
Que voulez-vous répondre à ça!
Papa : «Garance ! Comment fais-tu ton compte? Tu as du chocolat partout sur la figure!»
Garance : «C’est parce que c’est trop bon!»
Papa : «!!!!??!!!»
Nine : «Papa, j’ai fait le poireau à la piscine!»
Papa : «On dit faire le poirier, ma puce!»
Nine : «Mais pourtant le poireau ça existe!»
Loup : «Papa tu peux paille?»
Papa : «Loup, il faut dire : PAPA TU PEUX ME DONNER UNE PAILLE?»
Loup : «D’accord papa, tu peux paille?»
Garance : «C’est parce que c’est trop bon!»
Papa : «!!!!??!!!»
Nine : «Papa, j’ai fait le poireau à la piscine!»
Papa : «On dit faire le poirier, ma puce!»
Nine : «Mais pourtant le poireau ça existe!»
Loup : «Papa tu peux paille?»
Papa : «Loup, il faut dire : PAPA TU PEUX ME DONNER UNE PAILLE?»
Loup : «D’accord papa, tu peux paille?»
mercredi 1 juin 2016
Take Me To The Alley
Je pars courir.
Il pleut ! J’enfile la casquette et c’est parti, dès les premières enjambées, je pense à cet article, sur comment l’écrire, comment partager ce que je viens d’entendre. Allongé dans le lit, j’écris en écoutant à nouveau la magie de ces morceaux. En revenant de Charleville, après une très bonne journée de boulot et un somptueux barbecue chez les ardennais pour qui la pluie c’est le beau temps, arrêt à Reims pour acheter un cadeau à mes frères et sœur. Petit plaisir perso, j’emporte le dernier album de Yom que je connais déjà un peu et dont je remets à plus tard l’écoute. J’arrive «Chemin de la bonne Dame», le bitume est refait, les arbres replantés, il pleut et la musique me trotte dans la tête, je cours presque trop vite, c’est parfait ! Je prends aussi le dernier album de Gregory Porter parce que je sais que ça va m’aider à terminer ma route, je n’ai pas envie de conduire ! Le CD dans le mange disque, je prends un risque car il ne veut plus les rendre mais dès les premières notes je sais que j’ai fait le bon choix.
D’abord l’univers, c’est le jazz, c’est la soul, c’est le blues, le rhythm & blues, le suave, on est chez Nat King Cole, chez Marvin Gaye, on est chez soi ou sur la route et on est bien, c’est chaud ! Entre une batterie, elle donne le rythme, elle n’est pas là pour faire du bruit, pas là non plus pour être oubliée, c’est fin, c’est tendre, c’est indispensable. Dans le fond, il y a parfois une trompette avec une sourdine qui la ferait presque couiner, le son des polars, aussi insupportable que terriblement attirant. J’arrive devant les Blancs Draps, la côte est derrière moi mais je suis déjà bien mouillé. Dans la voiture, je me réveille dans Muizon, envouté par les mélodies, s’il ne pleuvait pas, le coude serait nonchalamment posé sur le rebord de la vitre et je pourrais rêver d’avoir une cigarette au bec. Il y a aussi un piano, c’est clair on n’est pas chez Bach, Chopin ou Satie, non ça swing, peu de notes, un peu free jazz, ça part dans tous les sens mais il accompagne et ne déborde pas, il a le droit au solo, mais donne l’impression de ne jouer que d’une main, c’est diabolique ! J’arrive à Fismes, j’ai dû doubler le camion, il n’est plus dans le rétro ! L’eau ruisselle sur ma casquette quand j’arrive à Limé, je vais trop vite, calmons le jeu et rêvons encore un peu. Il y a aussi un clavier qui sort des sons que je croyais oubliés, une contrebasse incroyablement sexy et un, non deux saxos ! Ils sont les relais de la voix, ils sont à côté, ils sont brillants, on les devine impatients. Devant le château de Courcelles, je suis rincé ! Courcelles, ne pas rater la sortie, encore que… la musique est tellement belle, je ne me sens plus rouler. Et enfin, il y a la voix. La voix de Porter. Cette voix est … non, il n’y a pas de mot pour la décrire, il faut l’entendre, ce mec chante comme il parlerait pour se faire comprendre, c’est tellement vrai qu’on ne ressent même pas la performance ! C’est beau, c’est inespéré, c’est parfait ! J’ai fait mes dix bornes, je suis trempé et quand je gare la voiture, je récupère le CD avec la pince à épiler, saleté de mange-disque ! Ce n’est pas grave, je me change, j’enfile la casquette, j’ai de la musique plein la tête !
Je pars courir.
Il pleut ! J’enfile la casquette et c’est parti, dès les premières enjambées, je pense à cet article, sur comment l’écrire, comment partager ce que je viens d’entendre. Allongé dans le lit, j’écris en écoutant à nouveau la magie de ces morceaux. En revenant de Charleville, après une très bonne journée de boulot et un somptueux barbecue chez les ardennais pour qui la pluie c’est le beau temps, arrêt à Reims pour acheter un cadeau à mes frères et sœur. Petit plaisir perso, j’emporte le dernier album de Yom que je connais déjà un peu et dont je remets à plus tard l’écoute. J’arrive «Chemin de la bonne Dame», le bitume est refait, les arbres replantés, il pleut et la musique me trotte dans la tête, je cours presque trop vite, c’est parfait ! Je prends aussi le dernier album de Gregory Porter parce que je sais que ça va m’aider à terminer ma route, je n’ai pas envie de conduire ! Le CD dans le mange disque, je prends un risque car il ne veut plus les rendre mais dès les premières notes je sais que j’ai fait le bon choix.
En écoute |
Je pars courir.
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