lundi 26 septembre 2016

La Hottée du Diable


Samedi dernier, profitant d'une journée particulièrement ensoleillée, j'emmène les enfants sur un de leur site préféré: la Hottée du Diable. Occasion pour mes quatre diablotins d'assouvir des passions communes à tous les enfants de cet âge: jouer avec le sable et escalader des rochers; pour moi, l'occasion de faire un joli petit album de photos que je partage avec vous (lien sur la légende photo, n'hésitez pas à laisser un commentaire si vous n'y accédez pas)

Présentation tirée du site Aisne.com
Ce chaos de grès dont certains blocs aux formes tourmentées évoquent la silhouette de personnages, domine une colline sableuse dont les versants sont occupés par des formations de landes à Callune commune et par des boisements composés de bouleaux et de chênes.
A l’automne la floraison rosée de la lande à Callune commune parsemée de blocs de grès forme un paysage enchanteur et constitue un endroit privilégié très attractif pour la promenade dominicale.Ces paysages pittoresques auraient inspiré Camille et Paul Claudel, sculpteur et écrivain habitant le village voisin de Villeneuve-sur-Fère.

Bienvenue à la Hottée du Diable

Une légende du site
Au Moyen-âge, un entrepreneur avait été chargé de la construction de l'abbaye du Val Chrétien par le seigneur de Bruyères, mais rencontra des problèmes à réaliser rapidement l'ouvrage tel qu'il l'avait promis. Il conclut alors un pacte avec le diable : l'aide de ce dernier en échange de son âme. 
Muni d'une hotte énorme, le diable commença l'ouvrage, mais au matin un coq s'est mis à chanter et fit peur au diable qui détala. Dans sa fuite, les bretelles de sa hotte se cassèrent et les pierres se répandirent sur le sol.

Anecdote de l'après-midi:
Après s'être terrés à 4 sous un amas de pierres, de mon poste de vigie je voyais sortir du sable de tous les interstices... Garance en sortit soudain en pleurs et hurlant: "Papa, je ne vois plus rien du tout! Loup m'a jeté du sable dans les yeux et la bouche!". Partagé entre le rire et la consternation, heureusement elle ne voyait pas, il a fallu un trésor de patience pour la débarrasser de ce sable à grand renfort d'eau et de mouchoirs...



jeudi 22 septembre 2016

Et j'ai pleuré

Il y a quelques jours, Nine me dit : « Papa, je ne te vois jamais pleurer ! ». Je n’ai pas su quoi lui répondre ; bien sûr que cela m’arrive mais contrairement à mes filles, je ne pleure pas lors des au-revoir par exemple. J’ai pleuré la disparition de mamie et papy, à la mort de Brassens aussi et de quelques autres. Je pleure à la fin de certains films, voire des films devant lesquels personne ne pleurerait comme Starman ou Le Festin de Babette; J’ai pleuré aussi en voyant l’arrivée du marathon, on m’avait pourtant prévenu, je n’y croyais pas et ça m’est tombé dessus! Et il y a bien d’autres raisons…




Alors certes, aujourd’hui, il n’y avait pas beaucoup de raison de pleurer ; ce n’est pas la séparation de Pitt et Jolie, qui a pourtant fait 20% de la revue de presse de France Inter, qui allait me tirer les larmes aux yeux. J’aurai pu pleurer de rire en apprenant que Christophe Maé a mis le feu au Zénith, pleurer d’indignation ou de découragement aux propos de Marine ou de Nicolas. J’ai eu de sérieuses raisons de pleurer en apprenant que la Terre était en train de subir sa sixième plus grande extinction d’organismes vivants mais que celle-ci était dû à l’homme. Mais finalement non, rien ne me faisait pleurer...

Et puis j’ai pris le train pour Rennes. Pour rallier la Bretagne, il faut environ 3 heures, le temps pour lire un livre en général. Cette fois-ci j’avais emporté « Amours » de Léonor de Récondo. J’ai terminé le livre 10 minutes avant d’arriver en gare! En fait, le train est arrivé avec 10 minutes de retard, une chance, et pendant ces 10 minutes... j’ai pleuré.

jeudi 15 septembre 2016

Pas bête!

Pourquoi en-étions nous arrivés à cet axiome, je ne m’en souviens déjà plus, sans doute pour me redonner un peu d’autorité, toujours est-il que je déclarais à mes enfants : « Papa a toujours raison, même quand il n’a pas raison ! »

Maë : « Mais papa, c’est idiot ! »

Papa : « Je vois que tu n’as pas compris ce que je voulais dire, un enfant ne doit jamais dire à ses parents qu’ils ont tort, même quand ils ont tort ! »

Maë : « Mais papa, c’est comme si tu disais que tu me donnes un bonbon et que tu me le donnes pas ! C’est idiot ! »

Papa : « Je voulais juste te faire comprendre, qu’il y a encore quelques années, un enfant n’aurait jamais osé répondre à ses parents s’il s’était rendu compte qu’ils racontaient des bêtises ou de le leur faire remarquer ! Cela s’appelle le respect ! »

Maë : « Mais papa, c’est idiot ! »

J'ai encore épaté Papa...
Plus j’essayais de trouver la bonne formulation pour faire passer le message, plus les exemples utilisés permettaient à Maë d’emprunter le chemin que je m’obstinais à vouloir lui barrer jusqu’à cette sentence ultime :

Papa : « Je ne dis pas que ce n’est pas idiot, je te dis juste que c’était comme cela ! Ceci dit, si aujourd’hui je dis une bêtise, tu ne dois jamais répondre que je suis bête ! »

Maë : « Oui mais là c’est différent, je ne le dirai jamais parce que toi tu n’es pas bête ! »


J’ai été autant flatté par la réponse qu’elle m’a faite que par la compréhension qu’elle avait eu de ma mauvaise démonstration et je suis parti dans un vrai rire libérateur : « Maë, je t’aime ! »

mardi 6 septembre 2016

On voit loin, c'est vrai, mais on ne voit pas tout!

Sommes-nous seuls dans l’univers ? Surement pas ! Ou si cela devait être le cas, ce ne serait vraiment pas de chance. Le développement de la vie sur Terre est dû à une série d'événements improbables voire miraculeux, mais le fait est que nous sommes là ! Pourquoi ? Existe-t-il une raison à tout cela, Peut-être ! Et y penser effraie… Serait-il possible qu’un jour l’espèce humaine puisse être confrontée à une civilisation extra-terrestre ? 

"Je veux immédiatement le nom de celui qui a laissé entrer ce débile!"
Un homme s’est penché sur cette possibilité. Alexandre Astier, dans son spectacle « L’EXO-CONFERENCE », où il tente d’expliquer intelligiblement, avec énormément d’humour, les événements qui nous ont poussé à l’envisager, mais également les contraintes fondamentales qui font que nous ne le saurons probablement jamais. Après « Que ma joie demeure » un spectacle écrit comme un cours de musique sur la vie de Jean-Sébastien Bach, Astier utilise aussi bien le décor épuré que les projections sur grand écran pour aboutir à un résultat bluffant : c’est drôle, extrêmement bien écrit, brillant et cerise sur le gâteau : on apprend quelque chose et mieux ! On le retient ! N’ayez pas peur d’être confronté au Big-Bang, aux cosmogonies, à la vitesse de la lumière, à la relativité du temps, au paradoxe de Fermi, à la sonde Pioneer, à l’incident de Zeta Reticuli et courrez voir ce spectacle, ce n’est que du bonheur.

lundi 5 septembre 2016

La nouvelle cuisine

C'est la rentrée... si l'on prend le temps pour les bains, les devoirs, les préparatifs, on en a un peu moins pour les repas. Aussi, ce soir, j'étais bien content d'avoir un reste de salade de riz pour éviter de passer du temps devant les fourneaux. Nine sort la salade, Garance, le gruyère râpé, Loup, le ketchup, Papa, les cornichons, Maë, le raisin et avec le pain et les croûtons, chacun y va de ses mélanges. 
Si toutes les combinaisons ont plus ou moins été testées, la palme revient à Loup, qui ayant terminé avant tout le monde, ne voulait pas être en reste devant des mélanges incongrus; après avoir sorti un "maxi kinder", il ajoute symétriquement entre les carrés, une cuillerée de ketchup et un cornichon...


Papa: "Tu ne vas tout de même pas manger ça, Casimir!"
Loup: "Mais papa, j'aime!"
Papa: "Si tu aimes alors..."

Et en effet, à voir sa mine, Loup s'est délecté... et c'est moi qui ai eu des aigreurs d'estomac.