Il y a quelques jours, Nine me dit : « Papa, je ne te vois jamais pleurer ! ». Je n’ai pas su quoi lui répondre ; bien sûr que cela m’arrive mais contrairement à mes filles, je ne pleure pas lors des au-revoir par exemple. J’ai pleuré la disparition de mamie et papy, à la mort de Brassens aussi et de quelques autres. Je pleure à la fin de certains films, voire des films devant lesquels personne ne pleurerait comme Starman ou Le Festin de Babette; J’ai pleuré aussi en voyant l’arrivée du marathon, on m’avait pourtant prévenu, je n’y croyais pas et ça m’est tombé dessus! Et il y a bien d’autres raisons…
Alors certes, aujourd’hui, il n’y avait pas beaucoup de raison de pleurer ; ce n’est pas la séparation de Pitt et Jolie, qui a pourtant fait 20% de la revue de presse de France Inter, qui allait me tirer les larmes aux yeux. J’aurai pu pleurer de rire en apprenant que Christophe Maé a mis le feu au Zénith, pleurer d’indignation ou de découragement aux propos de Marine ou de Nicolas. J’ai eu de sérieuses raisons de pleurer en apprenant que la Terre était en train de subir sa sixième plus grande extinction d’organismes vivants mais que celle-ci était dû à l’homme. Mais finalement non, rien ne me faisait pleurer...
Et puis j’ai pris le train pour Rennes. Pour rallier la Bretagne, il faut environ 3 heures, le temps pour lire un livre en général. Cette fois-ci j’avais emporté « Amours » de Léonor de Récondo. J’ai terminé le livre 10 minutes avant d’arriver en gare! En fait, le train est arrivé avec 10 minutes de retard, une chance, et pendant ces 10 minutes... j’ai pleuré.
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