Les Enfants

Elle est sage et discrète, elle sait se faire aimer,
C'est une enfant modèle, bourrée de qualités,
Elle sait donner l'exemple, des quatre elle est l’aînée.
Entourée de poupées, Maë est une fée!

C'est un volcan qui bout mais aussi une mer d'huile
Elle aime se prélasser, mais toujours comme une pile
Pour son frère et ses sœurs elle se fait du soucis
Elle a les yeux qui brillent car Nine est un rubis.

Il veut tout faire lui-même, il veut tout essayer
Certes, il n'a pas d'oreille, mais grâce à l'appareil
Il entend, il comprend et sait ensorceler
Pour vous illuminer, Loup est un grand soleil!

C'est une jolie peste et un bon petit diable.
Elle touche à tout sans cesse, met les mains dans le sable
Son sourire vous désarme, son charme vous caresse
et vous jette à ses pieds,  Garance est une princesse.

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Vous retrouverez ce poème sur la page "Je me bouge..."

Entrée des artistes

Ce week-end, deux évènements majeurs se produisent :

-          -  Dernière sortie longue (11 et 29 kms) par le trio de l’ASVC, Chrotim, Carlito et Renren avec en point d’orgue le parcours de la Voie Verte

-           - Entrée en scène de Maë dans des saynètes précédant la représentation « Quel Scandale » à la salle polyvalente de Crouy

Après la sortie de 11 kms du samedi après-midi, j’emmène Maë se préparer pour le spectacle ; lorsque vient son tour d’entrer en scène, c’est l’illumination : un petit bout de chou se transforme en princesse, en réalité une petite bourgeoise vaniteuse ultra maquillée et fait son show devant son papa médusé devant une telle facilité, une telle justesse pour une fille de 9 ans, une telle aisance devant un public de 100 personnes environ, une telle… bon, en même temps c’est ma fille ! Quoique lors des salutations j’ai bien eu le sentiment qu’elle était un peu plus applaudie que… bon, en même temps c’est ma fille. Quelle révélation malgré tout !

Dimanche, rendez-vous à l’hôtel du golf pour savoir si l’entrainement a payé ; Chrotim, Carlito et Renren s’élancent vers Monampteuil, la boucle fait 19 kms et l’on doit accélérer à 13 kms. Quelques vététistes nous croisent ou doublent mais dans l’ensemble, le décor n’est là que pour nous, et quel décor ! Le passage le long de l’ailette avant l’arrivée au canal est tout simplement magique. De retour à l’hôtel, il nous reste 10 kms à faire en endurance vers l’abbaye de Vauclair ; le parcours n’est pas simple car il faut monter vers Center Parcs, puis vers Neuville sur Ailette et il faut le refaire au retour. Arrivés au golf en 2h 40’ : Thomas très en forme, Christian facile, quant à moi, j’ai un peu bataillé dans le dernier faux plat mais c’est ma plus longue distance à ce jour dans ce sport. Finalement, ça aussi c’était un beau spectacle !

Elle vendait des cartes postales mais aussi des crayons

Mais sa destinée fatale, c'était d'vendre des crayons! 
Elle disait aux gens d'la rue voulez-vous mes crayons?
Mais r'connaissant l'inconnue ils disaient toujours non!
C'est ça qu'est tri.. is.. te.
Une pensée pour l'inoubliable Bourvil.

Aujourd'hui, après la visite médicale de l'école où le médecin m'annonça que Garance entendait moins bien de l'oreille gauche, humour, j'emmène la petite à l'hôpital pour lui extraire ce je ne sais pas encore quoi de l'oreille.
Maintenant un nouveau match commence: Garance assise sur moi, je la ceinture et je lui tiens bras et jambes, le médecin s'approche et... 1er échec, impossible d'approcher l'oreille de Garance!
Entrée de la première infirmière qui essaye de lui maintenir la tète pendant que le médecin approche son "arrosoir" et ... 2ème échec, impossible d'approcher l'oreille de Garance!
Entrée de la deuxième infirmière qui essaye de lui maintenir les épaules pendant que le médecin approche son "arrosoir" et ... 3ème échec, impossible d'approcher l'oreille de Garance!
Entrée de la troisième infirmière qui essaye de lui maintenir... en fait, je ne sais pas ce qu'elle maintenait lorsque le jet d'eau a expulsé le bout de crayon rose de l'oreille de Garance! Je me souviens simplement qu'il y avait des bras partout et que l'eau n'est pas retombée dans le haricot.
Après une telle expérience, ou plutôt étrange expérience, il y avait dans le regard de chacun des protagonistes, du soulagement, de la satisfaction et une certaine joie indescriptible... Sacré bon dieu de ptit bout de crayon rose.

"Eh, t'as une banane dans l'oreille!"

« Parle plus fort, j’ai une banane dans l’oreille ! »

Ce soir, les enfants dorment chez moi pour la semaine, je suis fatigué et malheureusement les jumeaux sont malades, surtout Garance. La nuit a été longue, quinte de toux à 23 h, minuit, 2 h , à 4H Loup est sorti pour vomir, à 6H Maë avait fini sa nuit, à 6H30 Garance venait tousser dans mon lit, je suis le chien de Tex Avery que le lapin a empêché de dormir.

Samedi matin, le match commence !

8H30 : arrivée chez le médecin, diagnostic, deux bronchites, jusqu’à ce que Christian s’exclame : « Qu’est-ce que c’est que ce truc rose dans ton oreille Garance ? ». Après quelques tentatives infructueuses d’extraire l’objet essentiellement dû aux contorsions de Garance, le médecin me conseille d’essayer de voir un ORL ou d’aller aux urgences pédiatriques, il est 9H : Garance 1 – Médecin 0

Après une tentative ratée pour un ORL, on part aux urgences et à 9H20 on est en salle d’attente, à 10H on passe dans le cabinet de consultation, à 10H30, le médecin s’empare d’une pince qu’il n’arrivera jamais à mettre dans l’oreille de Garance et me conseille de revenir lundi voir l’ORL de l’hôpital, il est 10H35 : Garance 2 – Médecin 0

Finalement Sigrid réussit à avoir un rendez-vous chez un ORL à 11H30 ; le temps de déposer Loup, d’aller chercher les médicaments et à l'heure dite Garance et moi y sommes. A 11H50, c’est notre tour ! L’ORL m’annonce qu’à nous deux ça va être compliqué car il faudrait une personne pour bloquer le corps, une autre pour tenir la tête afin que le 3^ème puisse essayer de glisser la pince dans l’oreille. Bref après trois tentatives et 28 €, il faudra revenir à plusieurs ou c’est l'anesthésie…

Il est 12H15, Garance 3 – Médecin 0

Fin du match: article suivant

SEMI-MARATHON de PARIS : 1H 45' 41''

Parti dans le sas violet avec les prétendants de boucler l'épreuve en 1 H 45', je devais respecter le plan d'entraînement du marathon à venir. Mais dès le coup de fusil donné, compte tenu du monde, difficile d'organiser un faux rythme, on est tout de suite emmené dans le rythme fixé par les autres coureurs (surement parce que l'on a pas envie de se laisser doubler...); Après un départ un peu rapide où je réalise mon  meilleur 10 kms de l'année en un peu plus de 48', j'ai réussi à me contenir pour finir le marathon à l'exact vitesse prévue par le plan du marathon en 3 H 30.

Cela dit, je sais que je n'arriverai pas à tenir ce rythme sur 42 kms, par contre le plan que l'on suivra avec Thomas et Christian me paraît désormais jouable...
Malgré une température assez fraîche, pour ne pas dire froide, les spectateurs étaient au rendez-vous et j'ai eu le droit à quelques "Allez Renaud" ou "Allez Ronald", le passage à la Bastille était fantastique, les groupes de percussions, les fanfares, les rockeurs et les Jazzmen tous impeccables et motivants et un super bravo à tous les bénévoles et à l'équipe d'Aide & Action.
Très, très satisfait de cette journée, voire assez fier de finir 9 728 ème sur 37 400 partants. 

J-1

Parcours du combattant pour récupérer le dossard qui a commencé par une ligne de chemin de fer fermée entre Soissons et Paris et s'est terminé par une queue terrible dans le parc floral; Pour le fun, une banderole affichait le nom des 37 000 participants. Apparemment, la méteo tristouille de demain ne sera peut-être pas si catastrophique et le soleil pourrait arriver en fin de course. 

Prêt à en découdre même si mon objectif temps correspond plutôt à mon plan d’entraînement, à savoir vers 1 H 48... Je vais chercher les bonnes sensations, éviter de me faire du mal et prendre un maximum de plaisir avec les autres coureurs de l'association.

Nine, souvent, tout le temps.

C’est compliqué de parler de Nine, elle garde pour elle sa part de mystère… Capable de partir dans un rire cristallin à faire briser les glaces, elle reste souvent absorbée dans ses pensées à regarder une ligne quelque part au-delà de l’horizon ; Vous pouvez lui parler, elle n’entend pas, elle rêve, Nine adore son lit par tous les temps!

Téméraire, elle escalade, elle grimpe, elle court tout le temps, mais reste pétrie d’effroi devant un escalier à monter ou à descendre, Nine est souvent une énigme !

Pour Nine, c’est le premier pas qui compte ! Elle ne veut pas sortir, elle est souvent casanière, mais une fois dehors, c’est la fête, le théâtre, c’est tout le temps cavalcades et inventions.

Nine est la cadette et elle assume, elle partage la détresse, la joie, les peurs de ses frère et sœurs. Nine est inquiète… souvent ; elle s’interroge… tout le temps.

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Nine adore gagner mais exprime peu de joie ! Dans la défaite c’est souvent le drame : elle reste d’abord de marbre puis se met à pleurer. Nine est une enfant qu’il faut consoler, protéger, rassurer tout le temps, de peur qu’elle ne s’évapore, se perde ou disparaisse en fumée.

Peut-on avoir une préférence pour un enfant ? Non, bien sûr. Mais si Maë est une fée, souvent, si Loup est un soleil, souvent, et Garance une princesse, souvent, Nine est dans sa chrysalide, tout le temps. Elle attend patiemment son rayon de soleil, la poussière d’une fée, le baiser d’une princesse pour devenir enfin le plus beau papillon.

C’est pour qu’elle puisse croire aux contes de fées que je me bouge souvent et que dimanche je penserai à eux tout le temps.