Mettre des chaussures, enfiler un short et un maillot et éventuellement s'équiper d'une montre pour partir courir semble aujourd'hui une attitude banale tout du moins pour celui qui la regarde; pour celui ou celle qui pratique ce sport cela reste à minima un plaisir incroyable, voire la recherche d'un dépassement de soi, de limites et dans une certaine mesure de sentir la vie en soi. Avant de se présenter un à marathon, on ne mesure pas à quel point le corps et l'esprit forment un équipe incroyable pour atteindre la ligne d'arrivée. Pour autant, malgré mon âge, disons expérimenté, je ne connaissais pas l'histoire de ce loisir, ce sport, cette passion, de cette liberté incroyable, surtout je n'imaginais pas ce que j'ai vu...
Lien vers la bande annonce |
"Free to Run" de Pierre Morath retrace l'histoire de ces marginaux qui s'adonnaient à cette passion et courraient dans Brooklyn dans les années 60, le combat de Steve Prefontaine contre les fédérations jusqu'à sa mort prématurée, celui de Katherine Switzer au marathon de Boston qui permit aux femmes de participer aux courses, le marathon des jeux olympiques de Los Angeles avec la victoire de l'américaine Joan Benoit et la rentrée dramatique de la Suissesse Gabriele Andersen Schiess, l'incroyable Fred Lebow, organisateur du marathon de New York, qui finira par le courir alors atteint d'une tumeur au cerveau, sans oublier la revue Spiridon de Noël Tamini qui permit de démocratiser la course à pied sans jamais en oublier son âme. On sent un peu de tristesse malgré tout sur le business que représente aujourd'hui cette discipline mais c'est la rançon de la gloire...
Ce documentaire est d'une force incroyable, j'ai eu les mêmes larmes que lorsque je passais moi-même la ligne d'arrivée, devant tous les exploits accomplis et les préjugés tombés par la volonté de certains.
A voir et à revoir...
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