samedi 6 octobre 2018

Visual Basic

Cela fait maintenant huit ans que je suis confronté au Garacien, langage codé et extrêmement imagé. Il a fallu quelques années de recherche pour mettre au point le décodage de ce langage mais aujourd'hui, je peux l'affirmer, je suis au top et n'ai plus besoin d'interpréteur, tout coule de source!

Garance: "Papa! Tu as encore des Kradicox?
Papa: "Oui ma puce, il me reste des TUC."

un, deux, trois...    713705

mercredi 3 octobre 2018

Maë

Le 3 octobre 2006 venait au monde ma première fille : Maë. Difficile de faire un classement des émotions tout au long d’une vie, mais la naissance du premier enfant reste surement le jour le plus heureux de la mienne. Je ne ferai pas de comparaison avec les autres car je les aime tout autant mais Maë est la première à m’avoir apporté cette impression de n’avoir plus d’autres rôles que celui de lui apporter le bonheur, la protection et la bienveillance.

Toujours théâtrale
Je serai tenté de faire l’éloge de cette fille, tant elle a toujours été un très bon exemple pour ces frère et sœurs, par ses résultats scolaires, par son implication dans ses nombreuses activités, par le fait qu’elle a dû gérer les absences, les séparations et les désordres de nos vies en restant tolérante, aimable et incroyablement forte, mais je lui répète déjà trop que je l’aime tellement !
Aujourd’hui, c’est son anniversaire ! Équipée du kit complet de l’amateur de roller, casque, coudières, genouillères, protection poignet, la voilà partie à toute allure sur les chemins aménagés. Dès le premier pas la voilà lancée telle Speedy Gonzales dans la position de l’œuf et en recherche constante de vitesse…

A donf... enfin quand elle veut!
Non, je déconne, elle marche et difficilement encore. Nine la soutient d’un côté, moi de l’autre et après trois pas, elle me regarde et déclare : « T’as vu papa ! Je me débrouille bien ! ».
Je ne me suis pas moqué d’elle, peut-être un petit peu, mais après une heure et peu de chutes, elle commence à patiner. Je sais qu’elle n’abandonnera pas et continuera à progresser et, quoiqu’il en soit, sache ma puce, que tous ces moments passés à tes côtés resteront pour moi des moments privilégiés.

Bon anniversaire Maë

mardi 2 octobre 2018

Emmenez-moi


Au début des années 70, les BAYARD ont déménagé de Crouy pour s’installer à Soissons. Si je garde d’excellents souvenirs de nos trois années au village, le chemin pour aller chercher le lait à la ferme, les courses de cycliste sous le portail du voisin, le ramassage de têtard dans la Jocienne, les pique-niques dans les bois, le réveil nocturne pour assister devant la télé du voisin à l’alunissage d’Apollo 11, les souvenirs du 17 rue de Mayenne sont malgré tout plus nombreux. Loin de moi l’idée d’en faire une liste exhaustive mais un mérite que j’y consacre quelques lignes. Mes parents avaient un tourne-disque sur lequel, on pouvait installer un pied au centre de la piste qui permettait d’empiler, selon le diamètre de celui-ci, soit des 45 tours, soit des 33 tours. J’ai toujours été fasciné par ce mécanisme et je me demande si l’on écoutait véritablement la musique ou si l’on attendait que le bras de lecture arrive au bout du disque, revienne sur son emplacement de repos et que le bras vertical libère le disque suivant pour enchaîner la musique. Je dis ça parce que la collection de disques de mes parents n’avait rien à voir avec la pléthore de musique à laquelle on a accès aujourd’hui : un peu de musique classique, Tchaïkovski et Prokofiev notamment, la collection complète des Brassens et Brel, la pièce de théâtre de Raymond Devos, « Les Pupitres », que j’ai dû écouter plus de 100 fois et parmi les autres artistes que la famille écoutait avant que Gilles ne fasse surgir de sa chambre les Beatles, les Stones, Deep Purple ou Led Zepelin, il y avait aussi Ferré, Ferrat, Montant et Aznavour. Avant de découvrir « Emmenez-moi », « La Bohême », « Je m’voyais déjà », « La Mama », « Comme ils disent »…, sur cet album, la chanson phare était:

Les Comédiens

Salut l’artiste, en haut de l’affiche éternellement !