La tète dans les étoiles

Il n'y avait pas encore de référence à Nine dans les bons mots, les petites phrases ou les grands moments de poésie, du coup, pour fêter cette fin d'année, Nine s'est rattraper par une déclaration qui réunit toutes ces catégories.
Repas devant l'Exoconférence, l'excellent spectacle d'Alexandre Astier, où j'essaye d'expliquer à Maë la finesse de certains sketchs où l'on apprend en s'amusant. Après lui avoir, ou tenter, de lui expliquer pourquoi il n'était pas possible que des soucoupes volantes puissent arriver sur Terre, le spectacle arrive à la pause où l'auteur explique que l'on avait découvert dans le nuage de poussière de la Voie Lactée du formiate d'éthyle, molécule qui comme chacun sait donne son goût à la framboise.

Pourquoi l'évocation de la framboise fit que Nine me posa la question suivante reste un mystère: "Papa, est-ce qu'il y a un noyau dans notre planète?"
"Bien sur!" lui répondis-je mais avant de lui expliquer que celui-ci était principalement constitué de fer, voilà qu'elle fut sa réaction:

"Alors ça veut dire que la Terre elle est plantée!"

Il est vrai que l'on dit de ce noyau qu'il s'agit aussi d'une graine...

la journée va être longue...

Le 15,  journée de ouf pour le boulot, objectif, aller présenter mon logiciel au syndicat du Tarn à Albi, soit un aller-retour Braine-Albi dans la journée.

Un peu stressé de devoir reprendre un avion cette année, je me suis réveillé à 4 H du matin: la journée va être longue...

1 - Emmener les enfants à la garderie: chose faite à 7 H 45, pour eux aussi la journée va être longue
2 - Déposer l"appareil de Loup chez Sigrid pour la nuit suivante
3 - 7 H 55: en route pour Orly, mais stoppé net à Marne la Vallée par un bouchon qui m'entrave pendant 20 kms
4 - Orly, c'est bon, l'avion ne décolle qu'à 11 H 45 
5 - Arrivée à Toulouse à 12 H 45, en avance je prends possession de la Twingo qui doit me mener jusqu'à Albi

6 - Albi à 14 H 30, le temps d'avaler une banane et un yaourt au soja et je vais me présenter au syndicat
7 - Tout s'est bien passé, je remonte dans la Twingo direction Toulouse, il est 17 H 45
8 - 19 H 00, retour à Blagnac, le plein est fait, au revoir la Twingo, maintenant j'attends l'avion.

9 - 20 H 55, je cède ma place au mari de ma voisine pour me retrouver à côté de la jeune fille la plus paniquée à l'idée de devoir prendre l'avion; Après avoir appris la plaquette par cœur, à l'écoute des consignes de sécurité, alors que j'essaye de la rassurer, elle me fait la remarque suivante: " Ils n'ont pas expliqué ce qu'il fallait faire si le feu prenait à bord!"; Au premier trou d'air, elle a littéralement sautée au plafond: le vol va être long!

10 - 21 H 40, le commandant de bord nous annonce que nous sommes sur le circuit d'attente et que nous n'atterrirons pas avant 22 H 15: ma voisine n'a plus d'ongles! On croirait revivre Die Hard II.
11 - 22 H 45, tout s'est bien passé, je regagne la Yaris; 36 €, le parking coûte presque aussi cher que l'aller!
12 - Un ratage en sortant d'Orly, un plein à faire et une fatigue paralysante m'emmènent à Braine à 0 H 40

Demain, le réveil sera à 6 H 30, il faut aller chercher les enfants: la journée va être longue... 

So british...

Il n'y aurait pas de journée radieuse sans un bon mot de Garance...

Après une journée tranquille, vote et balade au village de Noël de Braine à écouter la fanfare des étudiants en médecine de Reims et faire une pêche aux canards fructueuse, nous voilà rentrés pour les bains et voir la journée tranquillement s'achever.

N'ayant pas vraiment penser au menu du soir, je lance à la cantonade: "Je fais une salade ce soir?"

Et Garance, cinq ans, qui se satisferait bien de menus uniquement composés de pâtes et de jambon, me regarde avec son air triste de basset artésien et me lance:

"Oh! my god!"

Les bons mots à tout âge...

Hier, l'après-midi devait commencer par une coupe d'hiver pour les jumeaux. Une occasion pour, de nouveau et sans fausse modestie, recevoir les compliments des clientes sur le calme et la gentillesse des enfants en attendant que les cheveux tombent définitivement... 
Rien ne préméditait la rencontre de Gracinda, Sylvie et Alain cet après-midi-là, comme si CHD systèmes s'était donné rendez-vous pour parler du temps qui passe.
Quelques tours de manèges sur le square St Pierre, où j'explique aux enfants que c'est dans ce parc que je venais jouer quand j'avais l'âge de Maë et de retour vers la voiture nous arrivons devant l'allée bordée d'arbres qui mène jusqu'à l'Aisne.

Des bas de patchwork entourent ceux-ci qui donnent l'occasion à Maë de me poser la question que j'attendais de la part de ses frères et sœurs:

"Papa, c'est pour qu'il n'aient pas froid qu'on leur à mis des pulls aux arbres?"

Un lapin et un papa se cachent dans cette photo!

Après la pose, la dépose...

Téléthon 2015

Mons en Laonnois organise depuis plusieurs années des activité pour récolter des dons pour le Téléthon notamment une course non-stop pendant 24 heures ou plusieurs équipes de coureurs se relaient pour couvrir des boucles de 3,5 kilomètres dans le village. Dans une ambiance super conviviale, on est accueilli par une équipe de bénévoles toujours motivés...

En déplacement à Troyes vendredi et ayant un entrainement marathon dimanche, je me suis inscrit pour une tranche de 23H à 0H15; 4 boucles soit 14,3 kms; Certes à minuit, je me suis senti un peu seul en entamant ma dernière boucle mais sur le parcours deux dames étaient installées sur le bord de la route, emmitouflées dans des couvertures, et,  à chaque passage de coureurs, l'une agitait une cloche de vache pendant que la seconde soufflait dans une trompette; j'ai eu ainsi droit à 8 soufflettes qui malgré les 3° extérieurs me réchauffaient immanquablement et donnait à cet effort quelque chose de surréaliste. Qui plus est, le ciel étant totalement dégagé, à chaque passage dans le lotissement le plus éloigné du départ, où aucune lumière n'éclairait le parcours, la voûte étoilée, limitée par La grande Ourse d'un côté et Orion de l'autre, était tout simplement fantastique.  

Bienvenue dans le Nord

Ce week-end, nous allons voir Papy!
Matinée maussade: des nuages bas et gris,
menaçants... Mais à Braine pas de pluie!
Pas de gouttes en traversant Bucy, Margival et Terny,
Pas plus qu'en contournant le château de Coucy;
Pas plus quittant Chauny et contournant Gauchy
Pas d'avantage en laissant Saint Quentin
En passant devant l'échangeur d'Amiens

Quand l'autoroute quitte l'Aisne, avant le Pas-de-Calais
Elle fait un court crochet dans le département du Nord
Le temps, en fait, d'un panneau sur le bord
"Vous entrez dans le département du ... " et
Un mur de pluie, d'eau, s'abat sur le capot!
Tout de suite, les essuie-glace évitent le chaos.

Bien sur je pense au film de Dany Boon:
"Bienvenue chez les ch'tis!",
l'allusion est parfaite, on dirait un cartoon!
Et Garance stupéfaite me demande ahurie:
"Papa, mais pourquoi il pleut comme ça!"
"Nous entrons dans le Nord et c'est toujours comme ça!"

Je sais, elle risque de colporter une légende urbaine
Aux yeux de nos amis nordistes, elle fera de la peine
Aussi je reprendrais la morale du Lillois
"Dans le Nord, tu pleures deux fois:
La première en arrivant, la seconde en repartant."
Ne faites pas que Marine fasse oublier ce temps!

Daesh : autopsie d'un monstre

Je viens d'écouter "Secrets d'Info" sur France Inter, dont le sujet était la genèse de Daesh (vous pouvez réécouter l'émission, 40' d'infos objectives, j'insiste).

Certes, il n'y a pas de mots assez durs pour condamner ce qui s'est passé la semaine dernière, mais quand on comprend qu'un "état" comme celui de Daesh est né d'erreurs diplomatiques américaines, françaises et des différentes démocraties occidentales (pour ne pas dire d'incompétence notoire), d'enjeux économiques liés au pétrole, aux peurs de représentations majoritaires de certaines branches de la religion islamique (chiite et sunnite), de fournitures d'armes dans les mauvaises mains et d'autres facteurs tout aussi impardonnables que ce soir j'ai honte d'appartenir à cette humanité.

Je pense aux 130 victimes du vendredi 13 novembre 2015 et je veillerai à ce que la bougie ne s'éteigne pas.

Imagine

Le 7 janvier dernier c'était l'anniversaire de maman et demain nous fêtons celui de papa, tristes coïncidences; Il n'y a pas beaucoup de commentaires à faire après ces tristes événements, j'ai été touché par le geste de ce pianiste qui a amené un piano dans la rue à proximité d'un des lieux du drame et qui a joué Imagine de John 
Lenon; en voici les paroles qui doivent nous persuader qu'il ne faut surtout pas perdre espoir en de jours meilleurs... 

Imagine - John Lenon

Imagine there's no heaven
It's easy if you try
No hell below us
Above us only sky
Imagine all the people
Living for today...

Imagine there's no countries
It isn't hard to do
Nothing to kill or die for
And no religion too
Imagine all the people
Living life in peace...

You may say I'm a dreamer
But I'm not the only one
I hope someday you'll join us
And the world will be as one

Imagine no possessions
I wonder if you can
No need for greed or hunger
A brotherhood of man
Imagine all the people
Sharing all the world...

You may say I'm a dreamer
But I'm not the only one
I hope someday you'll join us
And the world will live as one

Divers

Entendu sur F.I. pendant une chronique du très illustre Chewbacca, j'avoue avoir été hypnotisé par la musique de Joanna Newsom. D'abord, c'est peut-être un détail, mais je trouve la pochette particulièrement jolie et réussie. Il est tout à fait possible que sa voix puisse en énerver quelques uns (il y a du Kate Bush, et pas seulement au niveau de la voix, du Bjork vraisemblablement aussi) mais sa musique éthérée est ni plus ni moins géniale! L'album est une pépite, par son originalité, par la qualité des arrangements, par des mélodies planantes et d'une incroyable poésie, le genre d'écoute qui vous remonte invariablement le moral, même si les deux derniers titres soient un poil tristes dans le bon sens du terme...

Au milieu de l'album, il y a "Waltz Of The 101st Lightborne" qui illustre de façon magistral le titre de l'article de Libé: "Joanna Newsom, fée divers"; cela démarre par une voix et un piano (on reconnait d'ailleurs la harpiste à sa façon de jouer), puis une batterie vient se glisser comme un écho, et toute  une série d'instruments (violon, accordéon, flûte, guitare...) vient se joindre au chant sans qu'aucun ne prenne de l'importance par rapport aux autres et trouve sa place dans le concert; avec des tonalités irlandaises, country et écossaises, je trouve ce morceau d'une beauté irréelle!

Album culte, culte, culte!

Allo maman!

Loup est sourd, enfin malentendant... Son handicap n'a pas été détecté à la naissance et il a pu être "appareillé" qu'à l'âge de 2 ans et demie; Aujourd'hui, il suit une scolarité normale avec sa sœur et est entouré de toute une "équipe" fantastique qui veille à lui apporter les bases essentielles pour avoir une communication la meilleure possible: codeur, interprète, enseignant spécialisé, orthophoniste, AVS... Ce n'est pas parce que c'est mon fils, mais je lui trouve un charisme incroyable, de ses camarades de classe jusqu'aux chauffeurs de taxi qui l'accueillent les bras ouverts, toute personne qui le côtoie tombe très rapidement sous son charme. Pourtant, dans certaines situations, j'éprouve parfois une terrible frustration de ne pas pouvoir lui permettre d'éprouver certaines sensations liées au sons. Mais ce soir, Loup a répondu au téléphone!

Sigrid a appelé pour avoir des nouvelles des enfants avant la rentrée de demain et me demande de leur faire un bisou, au lieu de ça, je passe le combiné à Maë, Nine, puis Garance et enfin Loup. Je m'arrange pour que l'écouteur coïncide avec le micro de son appareil et je lui murmure "dis bonjour au téléphone" et Loup de répéter:

"Dis bonjour!" 

Facéties

Journée à Nigloland en compagnie de Bruno, Laurence et Gabriel. Malgré un Loup un peu malade, excellente journée dans le parc couvert des décorations d'halloween... Maë a fait le plein de manèges à sensation en compagnie de Bruno; Nine, loup et Garance ont pu aussi goûter à des manèges "sportifs" grâce à Laurence et Gabriel; Garance se souviendra longtemps du bateau pirate et du grand huit. Les enfants commencent à poser devant l'appareil où ils alternent grimaces, facéties et poses mannequins. Belle journée et merci à Bruno!

Tu peux appuyer maintenant...

Papa, il a pas la forme le monsieur...

Concours de ???

Nine, tu rêves...

La créature! même pas peur!

Un coeur pour toi!

Après le "Schlitt' express" ça repose

Papa, tu peux acheter du pop-corn pour les canards?

Le Livre des Baltimore

Après "La Vérité sur l'Affaire Harry Quebert", Joël Dicker remet en scène Marcus Goldman dans son nouveau roman. Que dire sinon courrez l'acheter ou le télécharger ou le voler mais lisez-le! Si vous aimez les romans à la Irving (Une prière pour Owen ou Le Monde selon Garp), les grandes sagas à la Robert Goddard (voir mes lectures 2015), vous serez conquis car Dicker est non seulement un grand écrivain mais également un scénariste hors pair et un monteur génial. 

D'abord l'histoire est à l'image de son premier livre, plus on avance et plus on est "initié" mais il arrive à mélanger les époques des années 70s à nos jours tel un enchanteur car on ne se perd jamais à s'y retrouver; Dès la première page, on est "ferré", "appâté" et on sait que l'on en apprendra jusqu'à la dernière page. C'est le genre de pavé qui ne rebute pas de commencer, pire, on ne souhaiterait jamais devoir le terminer! Un pur bonheur de lecture, encore un cette année!

Souvenir, souvenir...

Ce matin, fait rare, c'est Garance qui est sortie de la chambre la première et est venue se lover dans mon lit aux premières heures du matin. D'ordinaire c'est Loup le premier qui se faufile sans bruit jusqu'au lit; Hier, compte tenu du changement d'heure, je lui fis comprendre que c'était trop tôt et que papa avait encore besoin de sommeil; il retenta sa chance une heure plus tard avec succès cette fois. Puis c'est Garance qui arrive passe derrière le lit et se couche dans mon dos... 

Cela réveille à chaque fois le même souvenir de mes séjours chez Papy et Mamie à St Quentin, quand petit je me réveillais le matin et que j'entendais dans la chambre voisine mes grands-parents discuter. Je me levais sans bruit, ouvrais la porte et attendais le signal tacite: pas de récriminations... Alors je me faufilais entre les deux, sous l'édredon dont je conserve une nostalgie complète: de simples draps, une couverture sans chaleur mais un édredon d'une épaisseur et d'un poids incroyable sous lequel on se sentait écrasé de bonheur. Le temps passe, des souvenirs s'effacent, mais d'autres restent intacts où sont réveillés par le quotidien et vous renvoient dans le passé dans une fabuleuse machine à remonter le temps.

La Petite Souris

(Histoire rapportée)

Hier Garance a perdu une dent, la deuxième! sa maman lui trouve une petite boite dans laquelle elle va pouvoir ranger sa dent afin que la petite souris puisse la trouver facilement sous son oreiller.

Mais Garance a le souci du bien faire aussi elle demande une petite feuille pour expliquer à la souris qu'elle a perdu une dent; comme elle ne sait pas écrire, elle demande à Maë de lui écrire la phrase "j'ai perdu une dent" qu'elle recopie consciencieusement sur sa petite feuille. Mais quelque chose la chagrine, la laisse perplexe et soucieuse, elle se retourne vers Maë et demande:

"Tu crois que la petite souris sait lire en attaché?"

Carcassonne et les battements du coeur

Parti pour Carcassonne, plus de cinq heures de train, de quoi terminer deux livres dont "L'Art d'écouter les Battements du Cœur", livre acheté par défaut dans le cadre d'une offre deux achetés, le troisième gratuit, cette lecture m'a bouleversé, encore une fois... 

Un conte de fée magnifique: une jeune avocate new yorkaise part à la recherche de son père, d'origine birmane, disparu soudainement. Elle retrouve sa trace dans le village de Kalaw, dans lequel U Ba, un habitant du lieu va lui raconter l'histoire de Tin Win, son père, et de Mi Mi, l'amour de sa vie. Fleur bleue ou non, romantique ou pas impossible de retenir ces larmes dans un pays où la mort peut survenir à n'importe quel moment... Ce livre me rappelle par certains côtés "L'Amour au temps du Choléra" de Garcia Marques, lorsque l'amour est à l'épreuve du temps et de toutes les contraintes...

Arrivé à Carcassonne, une impression de fin d'été contrastait avec la froidure de Paris; un détour par la cité s'imposait... 

Arrivé devant les remparts, j'avais le sentiment que les murs n'étaient éclairés que pour moi. Certes les restaurants étaient achalandés, mais les ruelles relativement désertes ainsi que les alentours des remparts, me permettant quels jolis clichés: une très jolie balade!

La Charade de bébé

Ce matin, on a un peu de temps au petit déjeuner, alors Maë invente des charades:
"Mon premier est dans le pain, mon second, on en a à Noël, mon tout sont des petits gâteaux!"

petit clin d’œil à ce film génial de Stanley Donen

Là je lui explique que pour bien faire elle aurait du couper le cadeau en K et do et je regarde la mine renfrognée de Nine qui me dit: "papa, je ne sais pas faire des charades!"
Je lui explique qu'il faut trouver des mots simples qui lorsqu'on les décompose redonne des mots simples d'une syllabe et là elle me sort "comme pou..belle?", "Parfait, ma puce!" et pendant que l'on cherche la bonne définition, Maë part dans un rire en cascade et me dit:
"Papa, j'ai trouvé une charade pour bébé! Mon premier est la lettre qui est après le N et mon tout est ce que l'on boit!"

Intoxication Alimentaire

Glissant au milieu de mes lectures, ce livre document dont j'avais entendu parler lors d'une émission sur France Inter, je ne m'attendais pas à découvrir de telles pratiques: de la confiture de fraise sans fraise, du miel sans miel, du thé aux pesticides et du poivre aux crottes de souris, des piments peints en rouge, du jambon à l'eau (d'ailleurs tout est à l'eau dont des proportions incroyables), des crevettes à l'eau des yaourts sans lait et des produits industriels cancérigènes à 99,99%, du fructose de blé et de maïs, des champignons bleus... Quand vous apprenez que RIEN n'est jeté dans une usine de transformation, cela fait froid dans le dos!

Comme le disait si justement la critique littéraire, ce livre devrait être "lecture" d'utilité publique et en ce qui me concerne, j'achète dès ce soir un robot et vais tenter de n'acheter que des produits naturels; cela sera dur, le porte-monnaie s'en ressentira mais l'espérance de vie des enfants en sera surement augmentée!

Il serait trop long de citer tous les chapitres intéressants, donc les 245 pages du bouquin, aussi voici la conclusion défaitiste du livre:

« Mais je suppose que vous perdrez tout optimisme en apprenant que, selon l’institut de veille sanitaire, plus de 500 000 intoxications alimentaires se produisent encore chaque année en France, conduisant à 15 000 hospitalisations, et tuant entre deux cent cinquante et sept cents personnes. Il n’y a là rien de surprenant si on sait qu’une cuisine collective est contrôlée en moyenne tous les douze ans, et un restaurant tous les trente ans. Je dois certainement faire monter la moyenne avec les deux contrôles que j’ai subis en vingt ans. 

Pas de réelle volonté, pas de moyens… et des centaines de morts que nous pourrions éviter. »

Run In Reims

1:42:51

Merci à Thomas Guerguet (le mari de ma collègue) et Christian Timsit (mon médecin traitant) que j'ai rattrapé après 3 kms de course et qui m'ont emmené à un rythme de ouf, en tous cas, un rythme que je n'avais pas prévu sur cette distance. A 19 kms, je n'ai plus pu accélérer et ils finissent 1 minute avant moi. Aucun regret car je n'aurai pas imaginé faire un tel temps (je m'étais fixé 1h 48). Mon pote Daniel, mon collègue et pote d'entrainement, positionné dans le sas bleu, l'a bouclé en 1:41:09, bravo à lui, on s'est retrouvé ensuite devant une bonne bière où chacun refaisait sa course avec des étoiles dans les yeux... Incroyable, lorsqu'on se battait deux ans plus tôt pour boucler 6 kms!

Juste avant le 20ème km, j'ai aperçu ma sœur et mes quatre petits bouts sur le pont de Venise, crier "Aller papa", alors inutile de vous dire que j'ai adoré les deux derniers kms! 

Sacrée Nadine

Ne sachant pas quoi twitter au sujet des propos de Nadine et des réactions multiples face à ses dérapages, fou rire ce matin en entendant le billet de Charline à ce propos!

(Elle est drôle et belle...)

Le flux RSS n'est peut-être pas encore à jour alors courrez sur le Site de France Inter ou patientez un petit peu pour écouter ce "grand" moment!

Jacob, Jacob

Bouleversant, rangé dans la bibliothèque en bonne place.

Voici un extrait: Abraham, frère de Jacob, après un événement tragique, achète trois ortolans dans l'espoir de les faire chanter...

"et soudain, l'oiseau le plus proche d'Abraham s'était redressé, avait avancé la tête, ouvert le bec et s'était mis à chanter en reproduisant la mélodie humaine. Il avait hésité sur une note, Abraham l'avait aidé en sifflotant doucement, l'oiseau s'était repris et les deux autres , s'enhardissant, s'étaient joints à lui. Le prodige se produisait sous les yeux et dans les oreilles de Gabriel, Fanny, Camille et Madeleine, un concert improvisé qui avait abattu les murs de la petite chambre, fait disparaître les ruelles, les voisins, la mosquée au bout de la rue, les bâtiments et les êtres devenus transparents, effacés, comme s'ils n'avaient jamais existé, la Terre avait pivoté sur son axe, était retournée en arrière dans une rotation souple et élégante, atteignant des temps sauvages, avant l'invention du labeur, de l'argent, des classes sociales, du loyer à payer chaque mois, avant l'apparition de l'homme, avant la parole, avant la guerre, quand le monde n'avait pas de sens, que personne ne cherchait à lui en donner et que les seules rumeurs dont il bruissait étaient les cris des animaux, le murmure de l'eau, le souffle du vent, et parfois les rugissements de la terre qui tremblait."

Bruno et les marcassins

Samedi, journée chez mon poteau Bruno à Saint Aubin. Une amitié de 40 ans qui s'est renouée récemment... (si vous me trouvez sur la photo, il est à ma gauche, perso, je me trouve méconnaissable)

 Au programme, un super repas et une reprise du tennis que je n'avais plus pratiqué depuis 17 ans: résultat réveil de certains muscles dont j'avais oublié l'existence... Rendez-vous aux prochaines vacances pour une journée Nigloland avec les enfants.

Retour dans la nuit... Passage dans un sous-bois, alors que j'écoutais "l'Homme Pressé" de Noir Désir, ce que je n'étais pas et heureusement, en sortie d'un virage je me retrouve face à face avec une harde de sangliers. Ce n'est pas la première fois que cela m'arrive, mais à chaque fois, le ou les sangliers traversaient comme s'ils avaient Obélix aux fesses. Là, une vingtaine de bêtes, de toutes tailles, traversaient tranquillement la route. Pneus neufs et pieds au plancher ont fait arrêter le Touran à 50 centimètres d'un marcassin, car aucun animal n'avait bougé. Voiture calée, les animaux se sont tranquillement rangés de chaque côté de la route et pendant que j'essayais de redémarrer j'ai croisée le regard de la laie contre laquelle s'était serrée le marcassin avec l'air de me dire: 
"Pas mal! Tu nous a fait un peu peur, mais tu peux y aller maintenant!"

Maë, le 3 octobre

Elle est sage et discrète, elle sait se faire aimer,

Elle est belle, elle est gaie, bourrée de qualités,

C'est une enfant modèle du fait d'être l’aînée.

Entourée de poupées, Maë est une fée!

Bon anniversaire Maë! Nous voilà tous impairs...
Je t'aime ma grande, profite bien de cette journée et ne grandit pas trop vite...

Vers l'infini et au-delà...

Petit déjeuner où les questions fusent à tout-va jusqu'à la question existentielle de Nine:

"Papa, comment elle fait la planète pour tenir?"

Et me voilà parti dans une tentative d'explication de la loi de la gravité, du système solaire, de la voie lactée, des galaxies, une question en entraînant une autre jusqu'à celle de Maë:

"Papa, que se passerait-il si l'on rencontre un trou noir?"

Là, je deviens un peu plus sérieux pour lui expliquer que ce ne serait pas bon pour nous, jusqu'à la question de Nine:

"Papa, qu'est-ce qu'il y a en dessous de la Terre?"

Et quand j'ai tenté de lui faire comprendre qu'il n'y avait rien en-dessous, qu'il n'y avait pas de dessous et pas plus de dessus, en regardant ses yeux, je me suis souvenu de la publicité pour la bouteille de lait...

Bon, les enfants, il est tard, il faut y aller!

Mois de Ouf...

Est-ce l'effet été-automne qui, malgré de belles vacances, aura vu des amours déçus, la rentrée avec un emploi du temps qui se complique, une certaine lassitude au travail, des projets remis aux calendes grecques... Toujours est-il que le sport aura été un refuge important ce mois-ci! Les compteurs se sont affolés en septembre: plus de 302 kms parcourus, près de 32 heures de sport programmées, pas moins de 26 000 calories brûlées et au final 4,5 kgs perdus depuis le début du mois d'août et une forme physique que je n'ai pas connue depuis plus de 10 ans. Ça ne remet pas le moral totalement au beau fixe mais ça y contribue!

Octobre sera plus sage...

The Wall

D'abord l'album lui-même, c'est un feu d'artifice! Acheté en Vinyle, puis en CD au milieu des années 80, c'est sans doute l'album que j'ai le plus écouté! Cela reste aujourd'hui le double album le plus vendu dans le monde et marque sans doute l'apogée de la carrière de Waters (et une thérapie pour lui de laquelle il n'est toujours pas totalement sorti). Un opéra rock à écouter absolument (sans vouloir être pédant et en toute objectivité, un des 10 albums à écouter avant de mourir).

La soirée ensuite... Cool de retrouver son frère et sa sœur pour ce spectacle même si la grande majorité du public était assez représentative de notre génération, des quinquas rangés et disciplinés faisant la queue pour rechercher, sinon une nostalgie de ces grands concerts, en tous cas un besoin de rester attentif à tous les sujets qu'abordent les chansons (malheureusement toujours d'actualité), voire de passer un bon moment.

Enfin le spectacle... Si l'on peut regretter que la salle du cinéma ne posséda pas l'équipement nécessaire pour se sentir totalement envahi par le son et le volume de la musique, le visuel quant à lui était "époustouflant"! Waters a habilement mélangé documentaire (il part se recueillir sur la tombe de son grand-père mort en France lors de la première guerre mondiale, puis sur celle de son père mort en Italie lors de la seconde) avec la musique. Idée géniale: au fur et à mesure du concert, un mur se construit sur la scène cachant petit à petit les musiciens; Les projections sur ce mur sont à couper le souffle jusqu'au dernier morceau où une partie du mur s'écroule sur la scène. Certes, on peut critiqué l'égo démesuré de Waters mais il était entouré de musiciens virtuoses (mention spéciale pour moi au batteur) et ne "trahit" jamais  la bande son originale de l'album... 

Applaudissements dans la salle où personne ne s'est levé durant le générique pendant lequel défilent les photos de disparus de tous ages, de tous temps et de toutes origines... 

Émouvant et Inoubliable!

Les Bons Mots ...

Maë fait ses devoirs, aujourd'hui elle doit lire, comprendre et répondre aux questions sur le "Lion de Médée", premier des douze travaux qu' Eurysthée imposa à Hercule. A moi de lui expliquer les mots qu'elle ne comprend pas et notamment ce que veut dire le mot "cuir" (le cuir du lion étant si épais qu'aucune arme ne pouvait l'atteindre). Aussi, en lui montrant le canapé, je lui explique que l'homme se sert de la peau de certains animaux pour fabriquer des objets divers comme des fauteuils, le blouson de papa, mais aussi des sacs, voire des chaussures.

Et Garance intervient en disant: "Alors papa, mes chaussons sont en flamant rose!"

Les Nouveaux Sauvages

"Hilarant, méchamment drôle!", je crois qu'on ne peut pas mieux résumer ce film de l'argentin Damián Szifron. Film à sketchs avec une bande son incroyablement bien utilisée, où l'on assiste à des "pétages de plomb" d'une violence inouïe pour des situations où l'on se demande si nous même n'irions vers de telles extrémités... bien sur que non! quoique... Le montage est fantastique, chaque "longueur", chaque plan est réalisé pour faire sentir au spectateur la tension qui monte, tous les acteurs jouent juste et malgré les thèmes, sans trop en faire. Aucun sketch n'est moins intéressant qu'un autre (même si l'on se projette plus facilement dans les situations qui auraient pu nous arriver) et si l'on espère à chaque fois que quelque chose arrive avant que le pire ne se produise, c'est dans un grand éclat de rire que l'on assiste à l'inévitable! 

Si quelques critiques (peu) y voient de la vulgarité, ce n'est pas mon cas et oui, le monstre est bien en chacun de nous. Je n'avais pas ri autant depuis "9 mois ferme" de Dupontel

Il y a des jours comme ça...

Cela devait être une journée super sportive, au programme natation, V.T.T. et course à pied.

Au réveil, l'envie piscine n'était déjà plus là car voulant faire la voie verte cela aurait fait trop de kilomètres en voiture aussi direction Neuville sur Ailette départ de mon périple; Objectif , VTT pour l'aller-retour à Monampteuil, et course à pied pour l'aller retour Abbaye de Vauclair.

Beaucoup de monde sur la voie, coureurs, vététistes et marcheurs et bien sur je ne m'économise pas comme d'habitude....

Arrivé au parking: 15 kms, et sur le retour petite pose photo car le temps est magnifique!

Sur le retour, tout va bien jusqu'à l'entrée du sous-bois qui mène à l'hôtel Mercure, et sur le pont détrempé, le vélo chasse et je glisse face contre terre sur les gravillons. Du sang un peu partout alors je vais jusqu'à l'hôtel demander de l'aide. Compresses, pansements, désinfectant, tête qui tourne, bref un mauvais moment à passer. Je constate malgré tout qu'à part le genou droit, pas de bobos aux jambes, alors je repars.

Avant d'arriver au parking, je me dis que le change pour la course à pied ça ne va pas le faire, mais la douleur est moindre alors je décide de continuer vers l'abbaye, ce serait ballot de ne pas profiter de cette si belle matinée!

Arrivé à l'abbaye, petite pose photo

Après un retour sans pépins supplémentaires, j'avoue qu'une fois à la maison, j'ai pas mal hésité avant d'aller sous la douche. Au final, dix pansements divers et variés aux mains, genou, épaule et visage.

Bon cela ne doit pas gâcher ma journée, je pars marcher en forêt!

Le parcours

La Tarte au Chocolat

Papa est en haut qui fait du gâteau, Maman est en bas qui fait du Chocolat..."; Pour cette fois c'est Nine et Papa qui cuisinent la tarte au chocolat! Pourquoi? Parce que c'était au menu... Pardon, c'était le devoir de lecture de ma Ninette (A noter que cela change un peu des historiettes, poésies ou autre histoire de Taoki). Après avoir lu son devoir, elle posa la question inévitable: "Papa, est-ce que c'est une vraie recette?". Il faut avouer qu'à part faire des crêpes, la cuisine c'est pas mon truc, mais qu'à cela ne tienne, il fallait montrer à ma petite fille que, compte tenu des ingrédients, non seulement c'était possible mais surtout réalisable par nous deux! Voici la recette:

Pendant que la pâte était enfournée, Maë cassait les morceaux de chocolat (du moins essayait), Nine fouettait les œufs avec le sucre en poudre et papa faisait cuire la crème fraîche! Puis nous avons tout mélangé et 30 minutes plus tard la tarte était prête! Très forte en chocolat, Nine et papa se sont régalés, Maë et Garance ont été un peu écœurés quant à Loup, le chocolat noir c'est pas son truc! 

Ensuite mini-disco dans la cuisine, voici le début de playlist des enfants:

- "L"Homme Pressé" (Noir Désir) pour Maë

- "Bitter Sweet Symphony" (The Verve) pour Nine

- "Prayer In C" (Lilly Wood and The Prick) pour Garance

- Loup s'est mis à dancer sur "Kids" de MGMT ce qui, compte tenu de son handicap, m'a fait monter la larme à l'oeil! 

Quant à leur goûts musicaux, pourvu que ça dure!

La Folia

Ce soir, c’est décidé

Je monte vers la Folie

Ce château imposant mais

Totalement détruit ! 

Le chemin qui y mène

Traverse les sous-bois

Mais j’avance sans peine

C’est bon je perds du poids

Trois kilomètres à pied

Le Château apparaît

Je pose mon sac à dos

Et prends quelques photos

Le soleil se couche enfin

Des bruits se font soudains !

Brocanteur ! mon voisin

Sa femme et ses deux chiens

Je continue mon chemin…

Une trouée dans les feuilles

Une église apparaît

Le village de Cerseuil !

C’est décidé, j’y vais !

En traversant un champ,

Je fais fuir les lapins,

Les chats, les éléphants

Ah Non, ça y en a point

Six kilomètres à pied

L’entrée de la forêt

Il ne fait plus bien jour

Sur ma tête, les futaies

Me font un abat-jour !

Je me hâte un petit peu

Ne soyons pas peureux

Des aboiements soudain

Brocanteur ! mon voisin

Sa femme et ses deux chiens

Rebonsoir, belle soirée !

Me voilà rassuré

Huit kilomètres à pied

Il est temps de rentrer

Le Coupe-vent, la frontale

Je descends,  je détale

Dix kilomètres à pied

Usé, j’arrive au bourg

Après quelques détours

J’ai fini ma virée

Et je croise mon voisin,

Sa femme et ses deux chiens

Ren

Ruines du Château de la Folie à Braine - Aisne

C'est le château-fort du Haut de Braine par opposition au château du bas, aujourd'hui disparu qui était situé dans le bourg et à vocation résidentielle. Le Château de la Folie fut construit fin XIIe début XIIIe s. par Robert II de Dreux, comte de Braine. Il fut démantelé au XVe s. et démoli par les combats de la première guerre mondiale.

Le parcours